La Première Dame des Etats-Unis Melania Trump est arrivée samedi en Egypte, quatrième et dernière étape de sa tournée en Afrique, où elle doit notamment visiter les pyramides de Guizeh.
Entourée de mesures de sécurité très strictes, Mme Trump a été accueillie à l’aéroport du Caire par l’épouse du président Abdel Fatah al-Sissi, Entissar al-Sissi. Elle doit ensuite se rendre au palais présidentiel, selon la presse égyptienne.
Elle passera également à l’ambassade américaine et visitera les célèbres pyramides de Guizeh, près du Caire. Elle devrait aussi, selon la presse égyptienne, se rendre sur le chantier du futur grand musée qui abritera les riches collections d’antiquités égyptiennes.
Melania Trump avait entamé mardi sa tournée au Ghana, avant une étape au Malawi, puis au Kenya.
Au Ghana, elle a visité mercredi un ancien fort esclavagiste. A Lilongwe au Malawi, où elle a visité une école primaire jeudi, Mme Trump a été accueillie par des slogans anti-Trump.
Au Kenya vendredi, elle a donné le biberon à des éléphanteaux et fait un bref safari. Mais l’ancienne mannequin de 48 ans a été vivement critiquée, sur les réseaux sociaux et dans la presse, pour avoir arboré un casque colonial.
Les premières étapes de la visite de Melania Trump en Afrique, présentée comme “diplomatique et humanitaire”, n’ont guère mobilisé les foules ni suscité de réelle ferveur.
Mais cette tournée, sans déclarations à la presse, se déroule loin de la frénésie qui règne à Washington à quelques semaines des élections de mi-mandat en novembre, cruciales pour la seconde partie du mandat du président Donald Trump.
Jeudi, depuis la Maison blanche, le président américain avait salué le travail de son épouse dans un tweet, le qualifiant de “formidable à voir”.
La solide relation établie entre Le Caire et Washington après les accords de Camp David en 1978, a connu une période trouble après la destitution par l’armée en 2013 du président issu des Frères musulman Mohamed Morsi.
L’aide militaire américaine à l’Egypte avait été momentanément suspendue par l’administration démocrate de Barack Obama, qui avait critiqué des violations des droits de l’Homme.
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