Prévu pour 16 heures, le meeting d’hier, dimanche 28 octobre du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD)-opposition, a commencé au-delà de 17 heures au palais de la Culture Amadou Hampathé Ba. La rencontre a été marquée par plusieurs interventions dont celle du chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, qui a appelé les Maliens à « se lever pour sauver le pays » qui, est en train de chuter du fait de la gouvernance actuelle.
On pouvait noter la présence du leader de l’URD, non moins chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, entouré des leaders et candidats malheureux à la dernière élection présidentielle, comme Dr Choguel Kokalla Maïga, très en verve sur la problématique de la partition du pays, Me Mountaga Tall, Mohamed Aly Bathily. Sans oublier des responsables comme Youssouf Bathily dit Ras Bath du CDR, Boubacar Abdou Touré du MSR, le Colonel Youssouf Traoré et plusieurs cadres politiques et de la société civile.
L’ambiance lors de ce meeting était très détendue avec des centaines de jeunes visiblement très remontés contre les difficultés de la gouvernance du pays. Ils parlent du front social très agité, des difficultés de trésorerie de l’Etat avec « la rareté de l’argent dans le pays », sans omettre l’avant-projet de découpage territorial.
On pouvait lire sur les banderoles et les pancartes des messages d’une révolte de cette jeunesse de l’opposition malienne. « Non au régime de l’injustice », « Non à la partition du pays, ni aujourd’hui ni demain ! », « Initiative IBK doit partir », « L’avenir du Mali est totalement compromis », « IBK s’en fout des Maliens » sont, entre autres, les messages brandis avec des scènes de liesse.
Pour Soumaïla Cissé, le découpage territorial projeté est « une bombe à fragmentation ». Avant de souligner que ce projet du gouvernement n’a rien à voir avec l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Pour lui, « les marches et les manifestations de ces 2 derniers mois à l’intérieur du pays ainsi que dans la diaspora attestent du rejet du régime illégitime mis en place ». Et de fustiger ce qu’il appelle l’échec du pouvoir IBK.
Et Soumaïla Cissé de dénoncer le fait que plus 175 000 élèves admis au DEF ne sont pas encore orientés jusqu’à ce jour.
D’autres intervenants peindront la gouvernance en noir tout en appelant les Maliens à se mobiliser pour contrer les projets « démocraticides » du pouvoir.
Lamine BAGAYOGO (stagiaire)
Mali-Horizon