Le Haut conseil islamique du Mali (HCIM) et les organisations de la société civile ont tenu, le dimanche 17 novembre 2019, un grand meeting de soutien à l’armée malienne au Palais des sports de Bamako sis à Hamdallaye ACI 2000 de Bamako. Au cours de ce grand meeting, les organisateurs ont appelé à l’union sacrée de toutes les filles et de tous les fils du Mali autour de l’armée malienne. « Nous disons halte aux massacres des populations civiles et militaires, ça suffit. Nous exigeons la présence de l’Etat sur toute l’étendue du territoire afin de fournir aux populations les services sociaux de bases. Nous demandons l’application rigoureuse de la loi du 5 mars 2015 portant loi d’orientation et de programmation militaire pour les années 2019 à 2019 », révèle la déclaration du HCIM et de la société civile. Par ailleurs, lors de ce meeting, le président du HCIM, Chérif Ousmane Madani Haïdara, guide spirituel des Ançars a donné 10 millions de FCFA en guise de soutien à l’armée malienne.
Après le meeting de la Conférence des Faîtières des Associations, Organisations de la société civile, le vendredi 08 novembre 2019 et celui de l’opposition, le vendredi 15 novembre 2019, les religieux, à leur tour, ont tenu un meeting de soutien à l’armée malienne. Outre, l’organisateur principal, Chérif Ousmane Madani Haïdara, président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), guide spirituel des Ançars, on notait la présence de plusieurs autres personnalités dont l’imam de la grande mosquée de Bamako, Kokè Kallé, l’ancien ministre Mountaga Tall, le président des jeunes musulmans du Mali (UJMA), Mohamed Macky Bah.
« Nous, Haut conseil islamique du Mali (HCIM) et structures de la société civile organisateurs du présent meeting ; Considérant que la situation sécuritaire se dégrade de jour en jour depuis 2012 et ce en dépit de l’impressionnant nombre des forces étrangères au côté des forces armées maliennes (FAMA) ; Constatant avec beaucoup d’amertume que le Mali est en train de perdre de sa souveraineté du fait de la défaillance de l’Etat dans sa mission régalienne de protection des personnes et de leurs bien sur toute l’étendue du territoire ; Convaincu que seule une armée républicaine unique et bien équipée et solidement soutenu par le peuple peut redonner au Mali son honneur perdu ; Nous disons haltes aux massacres des populations civiles et militaires, ça suffit ; Nous exigeons la présence de l’Etat sur toute l’étendue du territoire afin de fournir aux populations les services sociaux de bases » souligne la déclaration du HCIM et des structures de la société civile lue par le secrétaire général du HCIM, Mamadou Diamoutani.
En outre, les organisateurs appellent à l’union sacrée de toutes les filles et de tous les fils du Mali autour de l’armée malienne. « Nous demandons l’application rigoureuse de la loi du 5 mars 2015 portant loi d’orientation et de programmation militaire pour les années 2019 à 2019 », révèle la déclaration lue par Mamadou Diamoutani. Dans son intervention, le président du HCIM, Chérif Ousmane Madani Haïadara, a fait savoir que le HCIM se bat et fait de son mieux pour la stabilité au Mali.
Pour preuve, il dira que son organisation tiendra une très grande rencontre dans les jours à venir à Mopti. Pour contribuer à l’effort de guerre, le président du HCIM, Chérif Ousmane Madani Haïdara, guide spirituel des Ançars a donné 10 millions de FCFA en guise de soutien à l’armée malienne. Enfin, il a souhaité l’union et la paix au Mali. Tous les autres intervenants au cours de ce meeting ont, non seulement, souhaité la paix au Mali, mais aussi, affirmé leur soutien à l’armée malienne.
Il faut noter que depuis le début de l’année 2019, les attaques terroristes ont fait énormément de victimes au Mali. Le 1er janvier 2019, il y a eu l’attaque de Koulongo dans la région de Mopti faisant 37 morts. Le 17 mars 2019, l’attaque de Dioura (Mopti) a fait 30 morts. Le 23 mars 2019, le village d’Ogossagou dans la région de Mopti a été entièrement décimé faisant 160 morts. Le 15 mai 2019, l’attaque de Hèrèmakono dans la région de Ségou a fait 15 morts.
Le 10 juin 2019, il a y a eu l’attaque de Sobame Da faisant plus de 30 morts. Le 17 juin 2019, l’attaque de Gangafani (Mopti) a fait 41 morts. Le 1er octobre 2019, ce fut l’attaque du camp militaire de Boulkessi et de Mondoro faisant 40 morts. Le 1er novembre 2019, l’attaque terroriste perpétrée contre le camp militaire des FAMA à Indélimane (Ménaka) a fait 54 morts, des blessés et des dégâts matériels importants.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain