Pour dissoudre les partis politiques, pour l’avocat Tall, ces concertations en cours n’ont aucun fondement. Pour, elles sont illégitimes pour dissoudre les partis politiques au Mali.
« Plus de trois millions de Maliens ont voté la Constitution du 22 juillet 2023 et plus de 86 000 participants ont pris part aux Assises nationale de la refondation ANR. Et aujourd’hui nous sommes devant des concertations de 1500 personnes qui vont décider de dissoudre les partis politiques », a soulevé Me Tall.
« La Constitution reconnaît et protège le multipartisme au Mali. Or, il n’y a pas de Constitution au Niger. Il n’y a pas de Constitution au Burkina. Il y a une Constitution au Mali qui protège les partis politiques aujourd’hui », a fait savoir Tall avant d’alerter qu’aujourd’hui, les partis politiques sont menacés y compris la presse, les syndicats.
K.C.
Source : Mali Tribune