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Me Amadou Tiéoulé Diarra, président du Réseau des défenseurs du droit de l’homme : « Une Constitution ne règle pas toutes les questions »

Les problèmes du Mali n’est pas un problème des textes mais de mœurs et de valeurs. L’information a été donnée par Me Amadou Tiéoulé Diarra, président du Réseau des défenseurs du droit de l’homme au cours d’un panel à la Maison de la presse.


Dans le cadre de la 5e édition de la Semaine des victimes, la Coalition malienne des défenseurs des droits humains (COMADDH) a organisé le 24 décembre 2020 à la Maison de la presse de Bamako, une conférence débat sur la Constitution de 1992 et la protection des droits de l’homme : Forces et propositions d’amélioration.
Le conférencier était Me Amadou T Diarra, président du Réseau des défenseurs du droit de l’homme, en présence de la présidente du Conseil national des victimes, Mme Haidara Animata Maïga, du modérateur, Saifoulaye Saidou Sidibé de la COMADDH.
L’objectif général de la 5e édition de la Semaine des victimes était de contribuer à la promotion d’un environnement plus respectueux des droits humains et des droits des victimes des crises qu’à connues le Mali de l’indépendance à nos jours.
Le conférencier Me Amadou T Diarra, a rappelé que la Constitution de 1992 est tout une histoire parce qu’elle a été établie après un processus de combat qui a aboutit au renversement du régime. Pour Me Diarra, l’esprit de la Constitution de 1992 était de penser à la protection des droits de l’homme. « La Constitution de 1992 a opté comme solution garantie les droits fondamentaux. Il y a des lois qui devraient être voter pour compléter les dispositions institutionnelles. Or les lois qui complètent les dispositions institutionnelles peuvent élargir ses droits fondamentaux », a-t-il souligné. Et d’ajouter que les rédacteurs de la constitution ont la lourde responsabilité de donner une place importante à la question de la promotion et défense des droits de l’homme dans la future constitution qui adoptera par referendum. « Quand l’humanité avance, il avance avec son environnement. Nous devons faire face à notre avenir en acceptant certaines choses », a-t-il conclu.

Mahfyla Coulibaly

Source: EchosMedias

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