En Mauritanie, la force conjointe du G5 Sahel sera renforcée par une nouvelle promotion d’officiers supérieurs des armées de la région sortis le 27 septembre d’une formation de trois semaines au collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott, la capitale. La formation a été axée sur les techniques de commandement des opérations de lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Une fois formés, ils doivent regagner le PC central de la force conjointe du G5 Sahel à Bamako.
Les 36 officiers sont issus des armées des cinq pays-membres du G5 Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. Durant trois semaines, ils ont été formés à la collecte et à l’échange de renseignements pour renforcer l’efficacité des opérations de lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Des exercices militaires en situation de combat étaient également au menu de la session de formation.
« Les officiers ont réalisé des exercices opérationnels en condition réelle, explique Mikailou Sidibé, représentant du secrétaire permanent du G5 Sahel. La révision au niveau de la planification opérationnelle, apprise depuis des années dans des écoles, a permis sans doute un rafraîchissement de mémoire fort utile ».
« Acquisition des savoir-faire »
Le général Brahim Vall Cheibany, directeur du collège de défense du G5 Sahel, justifie cette approche. « L’accent a été mis sur l’acquisition des savoir-faire opératifs, tactiques et techniques, complémentaires, pour permettre de pouvoir obtenir avec efficacité différentes fonctions au sein de l’état-major opératif et tactique engagé dans une opération d’élite contre le terrorisme et le crime organisé », déclare-t-il.
Cette session de formation a été réalisée au sein du collège de défense à Nouakchott. Cet établissement a été créé en 2016 avec un budget annuel de 900 000 dollars pris en charge par les États-membres du G5 avec l’appui de certains partenaires, dont l’Allemagne, la France et l’Égypte.