Le cours du pétrole baisse tous les jours, mais pour le minerai de fer, l’or, les céréales, le caoutchouc et le coton, c’est la même chose. Après une décennie de hausses records, pourquoi ce retournement du marché des matières premières ? Le ralentissement de l’économie chinoise suffit-il à expliquer ce grand bond en arrière ? Questions posées par Jean-Pierre Boris à Pierre-Noël Giraud, professeur d’économie à Mines ParisTech et à Jérôme Jourquin, courtier en matières premières chez Aurel BGC.
La fin de ce qu’on a appelé le super-cycle des matières premières, Didier Julienne,spécialiste du marché des métaux n’y croit pas. Propos recueillis par Jean-Pierre Boris.
L’un des principaux moteurs de la hausse des matières premières au cours des dernières années, c’est la Chine. Quel est son rôle dans le grand bond en arrière actuel ? Interview deJean-François Dufour, un spécialiste d’intelligence économique en Chine.
Côté banquiers, on pense que le retournement du marché des matières premières est une bonne chose. Interview par Claire Fages de Jean-François Lambert , responsable mondial du financement des matières premières de la banque HSBC.
L’une des régions du monde qui a beaucoup bénéficié de l’appétit chinois pour les matières premières, c’est le continent africain. Parmi les produits venant d’Afrique dont le prix a beaucoup chuté, aujourd’hui il y a le coton. Et les producteurs africains de coton souffrent, par exemple au Mali comme notre correspondant à Bamako, David Baché, a pu s’en rendre compte.
Dans l’univers des matières premières, ce qui s’est passé sur le marché du riz thaïlandais plaide contre la régulation des marchés, contre l’intervention de l’état, Reportage à Bangkok,Arnaud Dubus.
Les producteurs australiens de blé voient leurs revenus chuter brutalement. Et en France aussi. Interview de Philippe Pinta, le président de l’Association générale des producteurs de blé.
Source: RFI