L’ancien ministre et vice-président du Pasj est l’auteur d’une missive adressée à l’ensemble de ses camarades membres du Comité exécutif. Le contenu de la lettre ne nous est pas parvenu, mais il nous revient qu’il les prend à témoin sur les orientations peu enviables qu’est en train de prendre leur parti.
Il s’agit selon notre source d’un véritable brûlot d’autant que l’accent y serait mis sur la gestion de la Ruche. Pour nombre d’observateurs avertis, la sortie du vice-président s’assimile à une pierre vicieuse dans la mare du président Tiémoko Sangaré, déjà très décrié pour son immobilisme, l’irrégularité des réunions et une capacité organisationnelle en deçà de la grandeur du parti. S’y ajoute que certaines options politiques dévient manifestement de l’habituelle tolérance Ademiste telle l’approche trop rigoureuse à l’encontre des militants suspendus dans la foulée de l’investiture d’IBK comme candidat du Pasj à la présidentielle 2018. Autant dire que la démarche de Marimantia Diarra n’est pas pour déplaire à beaucoup de militants et qu’il pourrait par conséquent raviver un malaise latent dans une formation politique où on parle depuis quelques temps de congrès extraordinaire.
Après Tienfala, la FAYA dans la mire du ministre Poulo
Rien ne semble freiner la détermination du ministre Housseini Amion Guindo à corriger certaines dérives environnementales que nombre d’écologistes considèrent comme un scandale. Dans sa ligne de mire se trouve en effet les empiètements aux espaces et domaines allègrement sur exploités quoique déclarés forêt mis classées
Après Tienfala où ont été démolies toutes les constructions dans l’emprise de la forêt classée, le nouveau ministre de l’environnement compte imprimer ses marques sur un autre domaine de même vocation. Il s’agit de la FAYA dont une portion importante a été affectée à Mamadou Coulibaly, l’actuel président du patronat malien. Mais le ministre ne l’entend point de cette oreille. Très à cheval sur les principes écologiques, ses services estiment que l’affectation n’en est pas une d’autant qu’elle n’a point respecté les procédures appropriées en vertu desquelles l’attribution d’un domaine classé devrait passer par un déclassement au préalable. De belles empoignades en perspective quand on sait que le champion autoproclamé de la lutte contre la corruption n’est pas forcément un champion de la protection environnementale.
Rassemblées par la Rédaction
Source: Le Témoin