Selon Mariam Samaké, la première vice-présidente du Mouvement républicain (MR), en plus de leur soutien total au colonel Assimi Goïta, le président de la Transition et Dr. Choguel Kokalla Maïga et tout son gouvernement, ils veulent que tout le processus électoral soit contrôlé et surveillé par les Nations unies du début à la fin.
“C’est pour avoir des élections transparentes et crédibles parce qu’on a constaté que dans le passé des élections ont été bafouées et trichées. C’est pour enlever tout doute cette fois-ci”, explique-t-elle.
Mariam Samaké demande à tout le monde de sortir massivement parce que, constate-t-elle, “on pense que la majorité des Maliens ont les mêmes idéologies que nous parce que tout le monde souffre aujourd’hui au Mali. Il n’y a pas de couche sociale qui ne souffre pas, on a beaucoup régressé. Il nous faut vraiment l’union et la cohésion sociale pour soutenir cette transition, pour arriver à un avenir meilleur et à des élections dignes de ce nom. J’appelle la population au calme, à ne pas s’adonner à des actes vandalismes, car c’est une marche pacifique”.
A noter que les sanctions qui ont été prises contre le Mali en raison du coup de force dernier ne sont pas d’ordre économique, mais c’est toujours la population qui en souffre.
Le MR a été créé en fin 2017 en tant que mouvement politique. Son père fondateur est Ainéa Ibrahim Camara. C’est en 2019 qu’ils ont obtenu le récépissé pour que le mouvement s’érige en parti politique. Leur base ce sont des idéologies républicaines démocratiques. Ils sont pour le peuple, pour un Etat de droit et pour une justice équitable.
Marie Dembélé