Suite à la situation de Gao, la jeunesse de Bamako a battu le pavé le 14 juillet. Mais sur les réseaux sociaux, une certaine Dede poulo aura déçue l’opinion.
A la veille de la dite marche, le CNJ a lancé un appel pour une Assemblée générale. Tribune à travers laquelle tous les jeunes maliens ont affiché leur soutien en ces termes : JE SUIS GAO. Hélas, Dede poulo qui s’amuse à rimer à contre courant a affirmé avoir été à la dite AG depuis Facebook. Au lieu de saluer la mobilisation des jeunes malgré le côté spontané des choses, elle se met à remettre en cause le tout par ces termes : ” Vraiment déçu par la jeunesse de Bamako : nous ne sommes bons qu’à crier sur les réseaux sociaux”.
Pourtant c’est bien à travers Facebook et d’autres du genre qu’elle a pu avoir échos de la marche de Gao et condamner les images choquantes des vicitmes qui ont été répandues. Au passage elle n’a pas mis le ” e” au verbe déçu censé s’écrire ” déçue”.
Dans le second post qui suit , elle insulte l’intelligence de ceux qui ont fait le déplacement en affirmant sur son compte : ” Au lieu de mettre je suis Gao! Mettons plutôt je suis fougari … Si tu meurs pour ce pays fou yi tah”. Une façon de dire que la jeunesse malienne est trouillarde et non décidée à se prendre en main. Comment penser ainsi et tenir de pareils propos alors que les jeunes sont bien au cœur de la crise malienne et rien ne se fera sans eux ?
La marche qui a suivi le lendemain a démontré le contraire puisque les rues de Bamako ont refusé du monde. Dede Poulo de son vrai nom Dèdè Cissé, se doit d’être courtoise et humble vu le contexte sensible du pays. Soit elle est partante ou non, mais de là à jeter le discrédit sur la jeunesse de son pays en disant ” JE SUIS FOUGARI”, est une chose sur laquelle elle devrait présenter des excuses.
Le Mali est présentement à la croisée des chemins et il faut être debout sur les remparts. La jeunesse fait donc partie de la solution surtout qu’elle a su dire non quand le Nord malien était occupé et lorsque l’Etat était absent dans certaines localités. A Dede d’assumer et reconnaître son tort !