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Marche contre le referendum : la marée contre les tarés

Le bras de fer entre les partisans du NON et le pouvoir se poursuit avec une l’ampleur considération. Apres la foule du 17 Juin, la pression s’est accentuée avec la deuxième mobilisation, plus costaude que la première.

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   C’était un samedi de 15 juillet 2017, où de nombreux de maliens ont pris le départ de la place de la liberté vers la bourse du travail en passant par la place O.M.V.S.  Très tôt, les premiers à être sur place furent les organisateurs, tout près des forces de l’ordre, composées de policiers, de gendarmes et de gardes munis de matraques et de caisses de gaz lacrymogènes.

Puis, sous une fine pluie, l’ardeur et la détermination ont pris le dessus. Des maliens, tous genres et tous âges confondus, ont envahi cette place mythique, coupant du coup, l’accès aux usagers sous la diligence des agents disciplinés tout au long de la marche.

Les slogans étaient nombreux, les uns conçus par les organisateurs, les autres  réalisés par des mouvements spontanés et des maliens ayant chacun une dose de colère à l’intérieur. Le plus en vue était « Touche pas à ma constitution » sur des tee-shirts rouges, bleus et noirs ; « Non à l’arrogance et au mépris » ; « Faut que ça change » ; « IBK, Tapo, Seccaldi, respectez la dignité du peuple malien » ; « NON à une constitution écrite en France »

Des leaders politiques comme Modibo Sidibé des Fares, Soumana Sako de la CNAS Faso Héré, Tiebilé Dramé du Parena, Daba Diawara du PIDS, Aboubacar Sidick Fomba de l’ADEPM, Amadou Thiam de ADP Maliba, Nouhoum Keita du SADI et le chef de file de l’opposition politique Soumaïla Cissé.

Aussi des avocats dans la foule, derrière une banderole sur laquelle est mentionné « le Mali avance, NON à la révision constitutionnelle ». Il s’agit de Me Alassane Diop, Me Ongoiba, Me Abdoulaye Garba Tapo, Me Demba Traoré et d’autres stagiaires de cabinets de la place venus défendre la survie juridique et constitutionnelle d’un Mali plus que jamais divisé sur bien de plans.

Que dire des mouvements et associations de jeunes « Choquer pour éduquer ; Trop c’est Trop ; Tarata Wulen ; Mouvement Mali Kanu ; Association Kaoural renouveau ; Faso Kanu et bien d’autres.»

Une autre démonstration malgré les risques d’averse qui planait sur la capitale. A l’arrivée voici leur déclaration qu’ils n’ont pu lire pour des raisons techniques liées à une panne d’électricité.

Déclaration

La plateforme ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, elle continue à militer pour le retrait pur et simple de cette constitution qu’elle considère non consensuelle et inopportune d’où la chute de leur slogan «An tè Abanna.»

Eric Mody Koïté

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