Lors d’une conférence animée jeudi dernier à la Maison de la presse, des responsables Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) ont réitéré l’atteinte des missions. En effet, les conférenciers disent être attachés à la mission prioritaire du HCME qui demeure sans doute la protection des Maliens de l’extérieur et leur réinsertion de retour au pays. Une vocation, dit-on, qui consiste également à rassembler les Maliens de la diaspora dans le but de contribuer au développement du pays.
Fort de cet apport, en 2009, font remarquer les orateurs du jour, le HCME a été reconnu par l’Etat malien comme une organisation d’utilité publique. Ce qui contraste avec les allégations qui tentent de confiner le Haut conseil des Maliens de l’extérieur(HCME) dans le rôle d’une simple association, tout comme le CSDM et d’autres du genre.
En d’autres termes, il est clairement ressorti que le HCME est une faitière de la diaspora malienne. Une faitière créée le 11 novembre 1991 et reconnue d’utilité publique par le décret n°09-594/P-RM du 3 novembre 2009. “Un décret qui différencie le statut du HCME à des simples associations”, clarifient les conférenciers.
En conformité avec sa mission, tentent d’expliquer nos interlocuteurs, “le HCME a assisté nos compatriotes en situation de détresse. Depuis 2013, 24000 retournés au pays ; 3604 Maliens en détresse assistés depuis le 1er janvier 2019 dont 2494 en Algérie et 873 en Libye”.
Que fait le HCME face aux difficultés que rencontrent nos compatriotes de l’extérieur ? A la rencontre avec la presse, les conférenciers laissent entendre que dans les pays où les Maliens de l’extérieur sont confrontés à des difficultés comme en Angola dans les zones minières ; la Mauritanie avec le problème de titre de séjour ; la Libye, l’Algérie et autres, les représentants du Conseil de base apportent leurs soutiens et suivent de près chaque situation. Des actions qui sont menées de concert avec les autorités maliennes.