À la tête de la puissante Union nationale des travailleurs du Mali, qui appelle à la grève du 14 au 18 décembre, Yacouba Katilé mène l’offensive sur le front social face aux autorités de la transition. Un combat qui n’est pas exempt d’arrière-pensées politiques, selon ses détracteurs.
Tandis que, sur la scène politique, les partis et organisations de la société civile dénoncent un mouvement de « militarisation de l’appareil d’État », un front social semble sur le point de se lever face aux nouvelles autorités de Bamako. Á sa tête, Yacouba Katilé, secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), qui juge que, transition ou pas, « il n’y a pas de “bon moment” pour défendre les revendications ».
La puissante organisation syndicale malienne prévoit d’appeler à la grève générale du 14 au 18 décembre. Et ce, après un premier coup de semonce, à la mi-novembre. La confédération, qui regroupe treize syndicats, avait alors déclenché une grève de 72 heures pour réclamer, notamment, des revalorisations salariales dans la fonction publique, la remise à plat des conventions collectives ou encore la relance du secteur ferroviaire…Lire la suite sur jeuneafrique