Six militaires français ont été blessés, hier vendredi 8 janvier 2021, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Hombori dans le centre du Mali. Le communiqué de l’état-major de l’armée française qui annonce la nouvelle précise que « leur pronostic vital n’est pas engagé ». Cette attaque intervient quelques jours après une frappe menée dimanche 03 janvier 2021 par l’armée française à Bounty, dans la même zone.
Selon le communiqué des forces françaises, « un véhicule inconnu s’est dirigé à vive allure » vers l’arrière d’un convoi en opération avec des militaires maliens. C’est ainsi qu’« un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) s’est alors interposé pour protéger les autres éléments de la force ». Le document souligne que c’est face à cette manœuvre que le conducteur du véhicule inconnu a fait déclencher sa charge explosive. Les blessés ont tous été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Gao. Trois d’entre eux feront l’objet d’un rapatriement vers la métropole ce samedi.
Il s’agit de la troisième attaque contre Barkhane depuis fin décembre 2020 au Mali. Le bilan de ces trois attaques est de cinq soldats français tués et six autres blessés. Deux de ces attaques ont été revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Concernant la frappe française menée le 3 janvier dernier a Bounty, dans la région de Mopti, un autre communiqué des forces françaises indique qu’« une mission terrestre composée de militaires de la force Barkhane s’est rendue sur les lieux ». L’etat-major de l’armée française indique que « les éléments recueillis au cours de cette mission sont en tous points conformes à l’analyse et l’évaluation de situation produites jusqu’à présent ». L’armée française réaffirme n’avoir pas touché de civils lors de cette frappe, contrairement a certains témoignages qui indiquaient que des civils ont été tués. Rappelons qu’un communiqué de l’armée malienne avait aussi indiqué qu’une trentaine de jihadistes ont été tués lors de cette opération à laquelle elle affirme avoir participé.
Source : STUDIO TAMANI