La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ainsi que d’autres groupes rebelles réfractaires multiplient les attaques ces derniers jours dans le nord du Mali, à quelques jours de la signature annoncée de l’accord de paix, le 15 mai prochain, à Bamako. Ce mercredi, ce sont des personnalités de Kidal au nord-est du pays, des leaders communautaires et membres de la société civile qui ont appelé la CMA à signer l’accord, selon BBC Afrique.
La pression s’accentue donc sur les groupes rebelles du nord qui n’ont pas encore signé l’accord de paix d’Alger dont fait parti la CMA, aux côtés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA).
Appel à la « responsabilité » de la CMA
La France a appelé, mardi, la CMA à la « responsabilité » et à la signature de cet accord. Ces groupes rebelles avaient refusé de signer l’accord de paix d’Alger, le 1er mars dernier, dans la capitale algérienne, invoquant la nécessité d’informer leurs militants des détails du texte, à la différence du gouvernement malien et d’autres groupes armés.
Depuis, leurs signatures se font attendre. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ainsi que son homologue algérien, Ramtane Lamamra, ont incité tous les protagonistes à signer l’accord, vendredi prochain, à Bamako.
Source: afrik.com