Très remontés contre les autorités de la transition qui, malgré le boycott des examens de fin d’année, ont forcé le maintien des dates des épreuves, les syndicats signataires ont tapé du poing sur la table ce 17 Août. Ainsi, ils qualifient de mascarade la tenue desdits examens.
«Après le mot d’ordre pour le boycott des examens de fin d’année lancé par les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, les autorités de la transition, dans le dessein de forcer la tenue des examens de fin d’année, ont fait appel à n’importe qui pour surveiller ces épreuves. Pour la circonstance, elles ont sollicité les gardiens, les mécaniciens, les élèves ainsi que les analphabètes. En effet, il faut dénoncer une fuite généralisée des épreuves ayant entraîné la diversité des sujets pour le même examen, car les sujets varient d’une localité à une autre. Au regard de cette mascarade orchestrée par les autorités de la transition, les syndicats de l’éducation informent l’opinion publique nationale et internationale que ces examens n’engagent en rien les enseignants du Mali », a déclaré Ousmane Amadou, porte-parole du collectif desdits syndicats.
Toutefois, les syndicats invitent leurs militants à rester unis et mobilisés jusqu’à la mise en œuvre effective de l’article 39. Car pour eux, la signature de la convention autour dudit 39 n’est point une erreur, même si l’on a tendance à le faire croire.
Il faut rappeler que le gouvernement de Dr Choguel Kokala Maïga a adopté l’Ordonnance N°2021-003/PT-RM qui, selon les syndicats, remet en cause l’application de l’article 39, Loi portant statut de l’enseignant de l’enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental, et de l’éducation préscolaire et spéciale.
Amadou Kodio
Source: Afrikinfos-mali