Malgré cette avancée, Reporter sans frontière (RSF) estime que des journalistes sont toujours victimes de l’insécurité au Mali. « Bien que les atteintes à l’encontre des journalistes aient diminué, la liberté de la presse demeure fragile.
À l’insécurité très pesante liée à la menace terroriste est venu s’ajouter, en août 2020, un coup d’Et6at militaire », précise le rapport. Et d’ajouter que « les possibilités accrues de contrôle des médias, justifiées par la situation sanitaire, ont contribué à accentuer les inquiétudes de la profession, qui attend des nouvelles autorités de transition qu’elles consacrent enfin la dépénalisation des délits de presse ».
Toutefois, le RSF se réjouit du « grand pluralisme de la presse malienne ». Mais le document regrette le « manque cruel de moyens et peine à s’affranchir des diktats éditoriaux de ses promoteurs ». Dans le même texte, l’ONG internationale pointe du doigt le non aboutissement de l’enquête sept ans après l’assassinat de deux journalistes de RFI à Kidal.
Ainsi que la mort d’un journaliste à Tombouctou en 2015, la prise d’otage d’un autre en dans le centre du pays fin 2018. Et également la disparition de Birama Touré depuis janvier 2016 est également mentionnée dans le document.