La session ordinaire du Conseil national de transition (CNT) s’est ouverte lundi à Bamako avec au programme l’examen d’une trentaine de propositions et de projets de lois.
D’une durée de trois mois, cette session est la troisième du genre depuis la mise en place, le 5 décembre 2020, du CNT qui fait office d’organe législatif de la transition malienne.
”Conduire une transition politique n’est jamais chose aisée. Cependant, malgré les diverses turbulences de parcours que connaît notre pays, il y a lieu de reconnaître que la transition malienne évolue sereinement vers son objectif originel, celui de refonder le Mali et de redonner confiance aux Maliens”, a déclaré à l’ouverture des travaux le président du CNT, le colonel Malick Diaw.
Avec l’ensemble des Maliens, les autorités de transition vont réussir à reconstruire le Mali pour en faire ”un pays florissant et respecté dans le concert des nations”, a-t-il assuré. Selon lui, pour atteindre un tel objectif, il convient de s’appuyer sur le respect de la souveraineté du Mali, des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali et de la défense des intérêts du Mali dans les prises de décision.
Tout en exhortant ses compatriotes à “s’approprier le projet de Constitution et à participer activement au reste du processus de validation”, notamment au référendum, il a demandé aux autorités de rester attentives aux attentes des populations.
”Même silencieux, les Maliens de tous bords nous regardent et nous suivent de très près. Ils scrutent nos moindres faits et gestes, car ils comptent toujours sur les gouvernants que nous sommes pour satisfaire leurs besoins essentiels et combler leurs attentes légitimes”, a souligné le colonel Malick Diaw.