Quatre corps ont été exhumés dans le cimetière du quartier d’Hamdallaye à Bamako.
Ils sont supposés être ceux des militaires bérets rouges, jugés proche de l’ancien président Amadou Toumani Touré.
La gendarmerie a confirmé la découverte de ses corps dans des tombes séparées.
Ces victimes s’ajoutent aux 21 retrouvés dans un charnier à Diago près de la capitale le mois dernier.
L’ensemble des corps était en cours d’identification à la mi-journée dans le cadre de l’affaire des “bérets rouges” qui a conduit le meneur du coup d’état le Général Amadou Haya Sanogo et certains de ses proches en prison.
L’éventualité de nouvelles découvertes macabres n’est pas à écarter, a dit à la BBC une source judiciaire qui a requis l’anonymat, pour “ne pas brouiller l’enquête”.
Des tests sur les corps exhumés
Selon cette même source, l’ensemble des 25 corps fait l’objet de test dans le cadre de la disparition de militaires bérets rouges en 2012.
La police scientifique et d’autres spécialistes n’ont pas encore fini d’identifier les premiers corps.
Certains pays occidentaux ont proposé leur aide dans les différents tests.
Lors de la découverte des 21 premiers corps, une pièce d’identité et des lambeaux de treillis militaires appartenant à un “béret rouge” ont été retrouvés dans la fosse.
La semaine dernière, le ministre de la justice a indiqué qu’il pourrait y avoir des modifications dans les chefs d’accusation d’enlèvement de personnes qui pèsent sur le chef des ex-putschistes Amadou Haya Sanogo et une trentaine de ses hommes, tous actuellement en prison.
Amadou Haya Sanogo a été conduit de force devant le juge le 27 novembre après avoir refusé de répondre à la convocation.
Le magistrat les soupçonne lui et ses hommes pour l’enlèvement des bérets rouges dont les familles sont restés longtemps sans nouvelle après la nuit du 30 avril au 1er mai 2012.