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Mali : Michelle Bachelet, la cheffe des droits de l’Homme de l’ONU, regrette l’impact « des sanctions sur les Maliens ordinaires »

Le mardi 8 mars dernier, devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, la Haute-Commissaire aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, s’est insurgée contre « la série de changements de pouvoir anticonstitutionnels » survenus récemment dans plusieurs pays du continent africain. Selon elle, « ces coups d’Etat ont de graves répercussions sur la stabilité des institutions, des sociétés et – au-delà des frontières nationales – dans la région au sens large. »

Concernant le cas particulier du Mali, l’ancienne Présidente chilienne s’est inquiétée de la situation où, de son avis, « il est essentiel d’assurer une transition rapide vers la démocratie et un retour complet à l’ordre constitutionnel ». Cette nouvelle donne d’un pouvoir militaire a conduit également à « un rétrécissement de l’espace civique et du débat démocratique ».

Pour Michelle Bachelet, sur le plan sécuritaire, malgré « une légère réduction du nombre d’incidents sécuritaires » au cours du dernier trimestre de 2021 par rapport au trimestre précédent, l’environnement sécuritaire au Mali reste précaire. « Les services de Mme Bachelet ont fait état de la poursuite des attaques contre les civils par des groupes extrémistes violents, des groupes armés communautaires et des milices. » Les disparitions forcées ou les enlèvements documentés par l’ONU ont plus que doublé en 2021, pour atteindre 775 cas. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme (HCDH) pointe du doigt « les graves violations du droit international des droits de l’Homme et du droit humanitaire » commises par les forces de défense et de sécurité, notamment celles engagées dans l’« Opération Keletigui ». « Mon Bureau enquête sur un certain nombre d’allégations à Diabaly et ailleurs », a fait valoir Mme Bachelet. Sur un autre plan, elle a regretté l’impact « des sanctions sur les Maliens ordinaires » et « la tension persistante entre les autorités et plusieurs partenaires régionaux et internationaux ». Dans ces conditions, elle a appelé les autorités à Bamako à travailler de manière constructive avec leurs partenaires régionaux et internationaux pour faire avancer les droits du peuple malien.

Avec ONUINFO

 

Source: Le RépublicainMali 

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