Le secrétaire général des Nations unies et le ministre algérien des Affaires étrangères se sont retrouvés, hier, à Bamako pour aborder le processus de réconciliation au Mali.
Trois ans après la signature, le 20 mai 2015, de l’accord d’Alger, la paix reste encore très fragile. En témoigne la série d’attaques de groupes jihadistes visant les Casques bleus de la MINUSMA et la population civile. La dernière en date : le 26 mai, des assaillants ont tué une vingtaine de personnes lors d’une opération, au nord-est du Mali, contre un poste du Mouvement pour le salut de l’Azawad (ex-rébellion touareg).
Au terme de ses discussions avec Antonio Guterres, le chef de la diplomatie algérienne a tenu un point de presse. Andelkader Messahel a déclaré avoir abordé également avec le Portugais la question du Sahara occidental, rapporte l’APS.
Le chef de la diplomatie a indiqué avoir réitéré au secrétaire général de l’ONU le soutien de son gouvernement aux efforts de son envoyé personnel Horst Köhler, «en vue d’une reprise, sans délais, de bonne foi et sans conditions préalables, des négociations directes entre les deux parties au conflit».
Dans ses déclarations, Messahel a une nouvelle fois insisté sur le statut de l’Algérie en tant que «pays voisin», alors que le Maroc le considère comme partie prenante.
Yabiladi