Onze ministres quittent le gouvernement, douze autres signent leur entrée dans l’exécutif toujours dirigé par Dr Choguel Kokalla Maïga.
Ce remaniement gouvernemental, marqué par l’entrée de profils plutôt technocratiques, a été salué par la majorité des Maliens. Pour le leader politique Abidine Karembé, avec ce remaniement, le chef de l’Eta veut lancer deux messages forts. Le premier est adressé aux hommes politiques qui ne sont pas suffisamment représentatifs dans le gouvernement et qu’ils doivent se préparer aux échéances électorales à venir. Le deuxième porte sur les groupes armés signataires de l’accord qui n’ont pas soutenus le référendum constitutionnel à Kidal.
Pour sa part, Alioune Guèye explique qu’après deux ans d’activités du gouvernement Choguel, les Maliens avaient besoin de sang neuf dans l’action gouvernementale. Il estime que ce changement est opportun et que les ministres qui sont sortis n’ont pas démérité.