Au Mali, le Premier ministre malien, Abdoulaye Idrissa Maiga, s’est vu obligé, ce lundi 6 novembre, de reporter une visite de terrain dans une localité du centre du Mali, pour des raisons de sécurité. Au moins sept civils ont été tués dans deux attaques au centre, mais aussi dans le nord du pays.
Ce lundi, peu avant l’arrivée du Premier ministre malien dans la localité de Soumpi, à 40 km de Niafunké, avant-dernière étape de sa visite dans le centre du Mali, un véhicule de l’armée a sauté sur une mine provoquant trois blessés graves.
Peu après, par mesure de précaution, les démineurs ont inspecté un tronçon que devait emprunter le chef du gouvernement et sa délégation. Surpris, ils ont découvert d’autres mines, vite neutralisées. Le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a alors sagement décidé d’annuler son déplacementet de se réorganiser pour faire face à la situation, surtout qu’il séjourne actuellement au centre du pays pour justement apporter une réponse à la crise sécuritaire dans cette partie du Mali.
Plus tôt, ce même lundi, c’est un camion de transport qui a sauté sur une mine dans la région de Gao, dans le nord du pays. Au moins quatre civils, dont une adolescente, ont été tués.
Plus au sud de Gao, c’est un convoi affrété par la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) qui a été attaqué par des hommes armés. Au moins trois personnes civiles ont été tuées. Les véhicules ont ensuite été brûlés.
Dans toutes ces attaques, de présumés jihadistes sont montrés du doigt.