Dans un télégramme daté du 6 septembre (voir ci dessus), le directeur général adjoint de la gendarmerie, le colonel Najim Ag Hattaye, s’adresse à toute ses unités pour leur communiquer le message « confidentiel » et « secret » rédigé, le 1er septembre, par le chef d’état-major général des armées et envoyé à tous les collaborateurs de ce dernier, ainsi qu’aux ministres de la Défense et de la Sécurité.
« Selon les renseignements prévus, lit-on dans ce texte signé par le chef des armées, des risques élevés d’attaques kamikazes » existent dans la région de Bamako, la capitale du Mali. Tous les véhicules, y compris les taxis naturellement mais aussi « les tricycles et autres engins », doivent être systématiquement contrôlés.
Bamako en état de siège
A Bamako, militaires et policiers sont aux aguets depuis l’été 2022, mais les menaces restaient plus vagues. Autour de l’aéroport, devant le portail de la cité administrative abritant une large partie des ministères, aux portes des grands hôtels comme de celles du palais présidentiel, des patrouilles circulaient…
Depuis, les effectifs et les patrouilles ont été renforcés aux abords des points stratégiques de la capitale malienne pour contrer une menace terroriste dont on savait qu’elle était présente. Apparemment, la pression est plus forte que jamais.
Source : Mondafrique