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Mali : le M5, contestataire un jour, contestataire toujours

Fer de lance de la fronde qui a mené au coup d’État du 18 août 2020, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques considère que la transition lui a été confisquée. Et ses membres entendent incarner l’opposition face aux militaires, comme ils l’avaient fait sous la présidence d’IBK.

 

« Le M5 est mort de sa belle mort. » En septembre 2020, alors que s’installaient les autorités de la transition, Issa Kaou Djim prononçait l’oraison funèbre du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). L’ex-coordinateur général de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS), devenu quatrième vice-président du Conseil national de la transition (CNT), fut pourtant, avec son chef religieux, l’un des fervents porte-parole de la lutte un temps incarnée par le M5 face au régime d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Comme Issa Kaou Djim, plusieurs de ses figures emblématiques ont pris leurs distances avec les contestataires ou estimé que la mission du mouvement s’était achevée avec la chute de l’ancien chef de l’État. Des positions qui se sont généralement accompagnées de prises de fonctions au sein de la transition.

Départs successifs

Alors qu’il considère que la révolution et la transition lui ont été confisquées par les militaires, le M5-RFP a en effet perdu quelques têtes d’affiche lors de la recomposition des autorités de l’État. Aux côtés du très populaire imam Mahmoud Dicko et d’Issa Kaou Djim, des personnalités comme Nouhoum Sarr, important acteur de la jeunesse du mouvement, l’imam Oumarou Diarra ou l’activiste Adama Ben Diarra ont rejoint le CNT, qui fait office

Source : Jeune Afrique
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