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Confinement des voyageurs dans le cadre de la Covid-19: Lassés d’attendre leur reliquat de 2,4 milliards de FCFA, 18 hôtels veulent assigner l’Etat en justice

Sollicités par les autorités pour héberger et prendre en charge des semaines durant nos compatriotes expatriés retournés au pays, les promoteurs des établissements hôteliers s’impatientent à propos du règlement de leurs factures. Ils réclament de nos jours 2,4 milliards FCFA dont le gouvernement Moctar Ouane ne semble pas être près de s’acquitter.

 

Le secteur de l’hôtellerie a été l’un des plus touchés  par les conséquences de la crise sanitaire, à cause de la fermeture des frontières. Le confinement au sein de ses établissements de nos compatriotes rapatriés par des vols spéciaux, perçu comme une bouffée d’oxygène, s’est transformé, aujourd’hui, en cauchemar. En effet, ces promoteurs d’établissements hôteliers courent encore derrière le règlement de leurs factures, qu’ils estiment à plus de 2, 4 milliards de FCFA.

Ils se sentent désormais abandonnés par les autorités de la Transition. En effet, ni la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, ni le Premier ministre Moctar Ouane ne semblent prendre cette affaire avec l’urgence qui s’impose.

C’est pourquoi ces opérateurs dénoncent   » un manque de volonté criard des autorités actuelles« . Ils ne comprennent pas pourquoi le gouvernement, qui a pris certaines mesures sociales pour venir en aide  à la population affectée par cette pandémie, reste indifférent à cette situation.

Car, autant les ménages en ont souffert, autant les employeurs l’ont aussi subie. Et, par conséquent, ils méritent plus de soutien pour leur permettre de maintenir les activités et sauvegarder les emplois. En tout cas, les promoteurs d’hôtel, qui semblent avoir atteint les limites de la patience, seraient dans une logique de porter plainte contre le gouvernement auprès de la justice malienne pour être remis dans leurs droits. L’Etat malien, qui gagne rarement un procès, notamment en matière commerciale, s’expose à des risques de condamnation et de paiement de sommes colossales en termes de dommages et intérêts. Le gouvernement devrait faire l’économie d’un procès.

YC 

Source: l’Indépendant

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