La ministre déléguée en charge du Budget, représentant le Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances, a présidé ce lundi 17 février à Bamako, la conférence de lancement du processus budgétaire 2021. A cette occasion, Mme Barry Awa Sylla a fait une brève présentation de l’évolution de l’économie du Mali, aussi des thèmes importants sur ledit processus.
Étaient présents à cette rencontre, le directeur général du Budget Sidiki Traoré, de l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, S.E Dietrich Paul, non moins Coordinateur du Groupe Thématique Économie et Finance, mais aussi les hauts cadres de l’administration financière et les représentants des partenaires techniques et financiers de notre pays, le président du conseil national de la société civile, Boureima Allaye Touré.
Cette conférence sur le lancement du processus budgétaire 2021 revêt un caractère particulier puisqu’il s’agit du lancement des travaux de préparation du budget d’Etat de l’année 2021. Elle intervient dans un contexte macroéconomique quelque peu favorable.
« Au niveau de la zone UEMOA, l’inflation est restée inférieure au critère de convergence de 3%. Les perspectives en 2020 restent favorables avec une croissance estimée à 6,7 %, à condition d’œuvrer pour l’amélioration du climat des affaires, la promotion de l’investissement privé et l’amélioration de la gouvernance », a indiqué la ministre en charge du Budget.
Sur le plan national, a ajouté Mme Barry Awa Sylla, les performances économiques sont poursuivies avec un taux de croissance de 5 % en 2019 grâce au dynamisme du secteur primaire essentiellement, contre 1,6 % de taux d’inflation. Au niveau des dépenses, le déficit budgétaire est ressorti à 2 % contre une prévision de 2,7 % du PIB.
En ce qui concerne l’année 2020, elle a estimé que l’amélioration de l’exécution budgétaire devrait se traduire par un double objectif d’intensification de la mobilisation des ressources intérieures et de maîtrise des dépenses.
« En 2021, les perspectives macroéconomiques du Mali incitent à la mise en œuvre d’une politique budgétaire prudente, consécutive à un léger repli du taux de croissance réel estimé à 4,8 %, contre 4,9 % en 2019.
Quant à l’inflation, elle resterait inchangée par rapport à 2020, soit 2 % », a indiqué la ministre en charge du Budget. Avant d’insister sur la nécessité de consolider ces performances économiques.
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