La République démocratique et populaire d’Algérie siègera désormais de plein droit au Conseil d’administration de l’École de maintien de la Paix Alioune Blondin Beye (EMP-ABB). Elle devient ainsi le 12è membre et le 2è (membre associé) du Conseil après le Maroc. Cette adhésion a été officiellement actée par la signature d’une convention de partenariat entre l’Algérie et l’EMP-ABB mercredi dernier dans l’enceinte de l’établissement régional.
La cérémonie de signature était présidée par le représentant du ministre de la Défense et des Anciens Combattants (président du Conseil d’administration), général Souleymane Doucouré, en présence du ministre algérien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Sabri Boukadoum, et son homologue malien, Zeïni Moulaye.
Après le discours de bienvenue du directeur général de l’École, le ministre algérien en charge de la Coopération internationale a expliqué que son pays tient à œuvrer avec beaucoup de force à la réconciliation et à la préservation du Mali comme un pays uni, stable et prospère dans l’avenir. Cela, non seulement à travers la coopération bilatérale, mais également dans le cadre du Comité de suivi de l’Accord de Bamako, issu du processus d’Alger.
« Vous pouvez compter sur l’appui de l’Algérie dans toute sa dimension. Nous serons présents dans ce rôle de promotion de la paix, au nom du devoir de solidarité et de fraternité que nous avons avec le Mali, et avec tous ceux qui en ont besoin, en Afrique surtout », a déclaré Sabri Boukadoum.
Le Conseil d’administration de l’école de maintien de la paix compte désormais douze membres : le Canada, Cedeao, le Danemark, la France, le Japon, l’Allemagne, le Royaume des Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suisse et bien entendu le Mali.
A. TRAORE
Source : L’ESSOR