La “baisse de la criminalité” va favoriser la reprise graduelle des activités humanitaires suspendues dans la région malienne de Ménaka (nord-est), a indiqué jeudi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dans un rapport sur les “Faits saillants humanitaires” du 1er au 26 février.
“Suite à une baisse de la criminalité en janvier et février 2020, les six ONG qui avaient suspendu leurs opérations en décembre 2019 ont décidé de reprendre progressivement leurs activités”, a-t-il précisé en ajoutant qu’elles allaient relancent leurs interventions en commençant par le secteur de la santé depuis mercredi et que les autres activités reprendront à partir de lundi.
Les responsables des ONG en question avaient expliqué à l’époque la suspension de leurs activités par la recrudescence de l’insécurité dans la région de Ménaka située dans le nord-est du Mali.
Entre juillet et début août 2019, ces ONG avaient déploré pas moins de sept incidents de braquages et de cambriolages avec violence, intimidations et vols de leurs biens matériels et de ceux de leur personnel.
“L’insécurité grandissante qui touche de plus en plus les acteurs humanitaires dans cette région ne nous permet plus pour le moment de donner des soins aux populations”, avait déclaré l’année dernière Pierre Verbeeren, directeur général de Médecins du monde.