A Goundam près de Tombouctou, deux militaires et un enfant ont été tués lors d’un assaut de groupes rebelles, mercredi 29 avril. Le même jour, un autre groupe a attaqué la localité malienne de Léré, située près de la frontière mauritanienne.
Un calme précaire règne dans la localité de Léré, à 540 km au nord de Bamako, près de la frontière mauritanienne, après des heures d’affrontements. Il n’y a pas de victimes à déplorer pour le moment. Selon un bon connaisseur de la situation, les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) campaient toujours, dans la nuit de mercredi à jeudi 30 avril, vers l’entrée sud de la ville. Côté nord, l’unité méhariste et une composante de l’armée malienne, dont les combattants circulent à dos de chameau, tiennent fermement leur camp. Entre les rebelles et les méharistes, les populations civiles se terrent. A l’ouest de la ville, au moins deux postes militaires sont toujours aux mains de l’armée malienne.
Au même moment, on note également un regain de tension à Goundam, ville située à une centaine de kilomètres de Tombouctou, dans le nord du pays. Là, des hommes armés ont froidement abattu ce mercredi 29 avril, lors d’une attaque, le chef de peloton de la Garde nationale et son adjoint, ainsi qu’un enfant.
Pour le gouvernement malien, les événements de Léré et de Goundam sont clairement l’œuvre des rebelles de la CMA. Ces derniers confirment l’attaque de Léré, mais sont moins bavards sur les événements de Goundam.
Source: RFI