L’annonce a été faite par le ministre porte-parole du gouvernement, M. Amadou Koïta, le jeudi 20 septembre 2018, au Centre d’information Gouvernementale du Mali (CIGMA) lors du briefing du conseil des ministres tenu la veille à Koulouba.
D’après le porte-parole du gouvernement, au cours de cet exercice, sur le plan de l’éducation, les villes comme Sikasso et Bandiagara dans la région de Mopti auront leur nouvelle université. Sur le plan des infrastructures routières, comme Ségou, la ville de Sikasso aura son échangeur et des autoroutes. Dans le secteur de la valorisation du secteur privé et de la création d’emplois, un deuxième projet porte sur l’autorisation de l’Etat, sa participation au capital social de la société des Mines Kofi-SA dénommée MIKO-SA dans le Cercle de Kéniéba, région de Kayes. La participation de l’Etat au capital de MIKO-SA est de 20%. Cette participation permettra de conforter la présence de l’Etat au Conseil d’Administration et de participer à la prise de décision concernant la société. Selon le ministre Koïta, la société recrutera 79 travailleurs permanents et contribuera au développement de cette localité.
Pour l’exercice budgétaire 2019, des projets de texte ont été adoptés lors du conseil des ministres sur proposition du ministre de l’Economie et des Finances. Le premier projet de loi est relatif à la loi des finances 2019. Cette loi s’inscrit dans la mise en œuvre du budget-programme et s’articule autour de 145 programmes, 328 actions, 457 objectifs et 1 097 indicateurs. Les ressources de l’Etat étant constituées des recettes budgétaires et également des charges des ressources de trésorerie, pour l’année 2019, les recettes budgétaires s’élèvent à 2 023 milliards 150 millions de FCFA contre 1 957 milliards 625 millions de francs CFA dans la loi de finances 2018, soit une progression de 3,35%. Les charges qui sont également constituées par les dépenses budgétaires et également les charges de trésorerie sont évaluées à 2 410 milliards 400 millions de francs CFA, contre 2 330 milliards 778 millions dans la loi de finances 2018, une progression de 3,42% soit un déficit de 378 milliards 250 millions de francs CFA.
Moussa Diarra