Toujours dans le cadre de son programme d’Appui au gouvernement du Mali pour une meilleure gestion des finances publiques, le Projet de Gouvernance locale (Mali–SNGP) a lancé, ce 10 Juillet 2019 à l’Hôtel El Farouk de Bamako, une nouvelle formation à l’endroit des agents de contrôle des services publics.
Trois grandes structures sont concernées par cette formation, à savoir : le contrôle général des services publics ; le Bureau du Vérificateur général et la section des Comptes de la Cour Suprême. Si, ce programme financé par l’USAID, vise, dans son ensemble à renforcer les capacités des agents des services de contrôle, l’atelier de ce mercredi vise plutôt une synergie d’action entre les structures citées ci-dessus en vue d’instaurer une gestion saine dans l’administration publique du Mali, notamment les services décentralisés.
Ainsi, plusieurs personnes évoluant dans le secteurs ont répondu présentes à cette importante rencontre. Selon, Mme Konaté Salimata Diakité, Contrôleur Général des Services Publics, il s’agit là d’un aspect très important de la vie des structures de contrôle au Mali. «Cet atelier, est une journée de sensibilisation des contrôleurs, des vérificateurs et des membres de la section des comptes sur les fautes de gestion. Il s’agit d’un aspect très important de ce que nous faisons aux structures de contrôle et aux structures de contrôle juridictionnel. Il faut constater qu’à l’issue de nos missions, c’est-à-dire les structures de contrôle administratives, nous, nous faisons des constats. Tout ce qu’on relève comme irrégularité, ne nécessite pas de sanctions pénales. Je pense que ce sont les fautes de gestion qui doivent être sanctionnées. Au terme de la loi organique de la section des comptes, l’application de ces sanctions relèvent effectivement de la section des comptes. Donc, il s’agit vraiment aujourd’hui d’échanger avec les contrôleurs afin de leur faire comprendre comment d’enclencher le processus de mise en œuvre des sanctions par la section des comptes » , a-t-elle expliqué.
Toujours selon elle, les attentes à l’issue de cette formation sont nombreuses et très importantes. « Nos attentes sont nombreuses, mais ce qui est sûr, c’est qu’à l’issue de cette formation, il faut que nos rapports soient tenus en compte et que les fautes de gestion soient sanctionnées pour que désormais la section des comptes joue pleinement son rôle », a-t-elle ajouté.
Enfin la responsable du CGSP a remercié le SNGP pour son appui constant à l’égard des structures de contrôle. «Vraiment, le SNGP–Mali fait beaucoup pour nous, même la journée d’aujourd’hui se situe dans le cadre d’une concertation qui a été mise en place par le SNGP-Mali et qui concerne le contrôle général des services publics, la Section des Comptes et le Bureau du Vérificateur Général et qui vise également à créer une synergie d’actions entre ces trois structures », a-t-elle déclaré.
Amadou Kodio
Afrikinfos