Plus de deux mois après l’arrestation suivie de l’inculpation de 49 soldats ivoiriens au Mali pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », la mission de haut niveau de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui doit arriver ce jeudi 29 septembre à Bamako, est-elle celle de la dernière chance pour espérer un règlement diplomatique à ce conflit qui oppose les deux pays voisins ? Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et le Gambien Adama Barrow – il remplace dans cette délégation le Sénégalais Macky Sall, initialement annoncé –, sont attendus à 10 h 30 dans la capitale malienne.
Ils resteront six heures sur place, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères malien. Le programme de cette visite, au départ programmée mardi puis repoussée par les autorités maliennes, n’est pas précisé. Aucune rencontre avec le chef de la junte, Assimi Goïta, n’est pour l’heure annoncée.