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Mali : Alger affirme avoir récupéré une « tranche de la rançon » des otages

L’armée algérienne assure avoir mis la main sur 80 000 euros issus de la « rançon » versée pour la libération de quatre otages en octobre.

 

Les négociations qui ont abouti, en octobre, à la libération de quatre otages – dont la française Sophie Pétronin et l’opposant malien Soumaïla Cissé, décédé le 25 décembre – contre 200 prisonniers, avait été très mal accueillies par Alger. Les autorités algériennes ont alors dénoncé le paiement d’une rançon et la libération de jihadistes comme autant de facteurs d’aggravation de la crise sécuritaire qui sévit dans le Sahel. Alger s’est également, à plusieurs reprises, inquiété des conséquences de ces libérations pour sa propre sécurité intérieure.

Ce lundi 28 décembre, le ministère algérien de la Défense a affirmé que l’armée algérienne avait « découvert et détruit cinq casemates pour terroristes et récupéré la somme de 80 000 euros » lors d’une opération menée à Jijel, dans le nord du pays, sans donner plus de détails. Une annonce qui est intervenu quelques heures avant que la présidence française n’annonce la mort de trois soldats déployés dans le cadre de l’opération Barkhane, victimes d’un attentat à la bombe artisanale dans la zone des « trois frontières », dans le centre du Mali.

« Première tranche de la rançon »

Cette somme de 80 000 euros, assurent les autorités algériennes, « s’est avérée être la première tranche de la rançon, objet du marché conclu au Sahel le mois d’octobre passé, et supposée être versée au profit des résidus des groupes terroristes traqués par les services de sécurité. »

Cette opération a pu être menée grâce aux informations obtenues après la capture, le 16 décembre,dans la même localité à Jijel, du « terroriste Rezkane Ahcene », précise par ailleurs le communiqué du ministère algérien de la Défense. C’est dans la même région que trois islamistes armés, des vétérans du jihad en Algérie, ainsi qu’un sergent-chef de l’armée avaient été tués dans un accrochage, début décembre.

Selon la presse algérienne officielle, l’armée aurait ainsi déjoué un plan de redéploiement d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) après la mort de son chef, l’Algérien Abdelmalek Droukdel, tué en juin par les forces armées françaises dans le nord du Mali.

 Source : Jeune Afrique
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