Alors que le journaliste est en captivité depuis près de 500 jours, le ministère des Affaires étrangères explique que « tous les efforts sont déployés ».
Le gouvernement français a assuré, vendredi 19 août, rester totalement engagé pour la libération du journaliste Olivier Dubois enlevé au Mali, après le retrait cette semaine de la force Barkhane de ce pays en proie à la propagation djihadiste. « Le retrait de l’opération Barkhane du Mali ne diminue en rien la mobilisation de la France pour faire libérer Olivier Dubois », a dit devant la presse le porte-parole adjoint des Affaires étrangères, François Delmas.
Le dernier soldat français a quitté le Mali après neuf ans d’engagement contre les djihadistes. La junte au pouvoir à Bamako depuis le putsch d’août 2020 s’est détournée de la France et de ses alliés pour se tourner vers la Russie. « Tous les efforts sont déployés pour obtenir la libération de notre compatriote », a déclaré François Delmas à l’approche du 500ᵉ jour de captivité d’Olivier Dubois, dimanche.
Une carte postale bientôt envoyée à Emmanuel Macron par la famille
Le journaliste indépendant, qui vit et travaille au Mali depuis 2015, a lui-même annoncé son enlèvement dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai 2021. Dans la vidéo, il expliquait avoir été kidnappé le 8 avril à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda. Il est le seul otage français recensé dans le monde.
Sa famille a lancé un appel à envoyer une carte postale au président Emmanuel Macron à l’approche du 500ᵉ jour de captivité pour lui demander quand Olivier Dubois serait libéré. Le porte-parole adjoint des Affaires étrangères a assuré que les autorités françaises maintenaient un contact régulier avec ses proches. Il a répété que, en matière d’enlèvements, « la discrétion est une condition essentielle de l’efficacité de l’action de l’État et de la sécurité des personnes ».