La tradition a été une fois de plus respectée par les autorités municipales du district de Bamako. A la fin de l’année, il est de coutume pour le conseil du district, avec à sa tête le maire, de se rendre au chevet des malades dans les différents centres hospitaliers de Bamako. Exceptionnellement cette année, la délégation était conduite par le 2è adjoint, Ibrahima Diony, représentant le maire Adama Sangaré empêché.

Trois structures étaient concernées par la visite qui a eu lieu mercredi dernier : le Centre national d’odonto-stomatologie du Quartier du fleuve, l’Hôpital du Mali, la seule structure hospitalière située sur la rive droite, et l’Institut des jeunes aveugles qui vient d’être victime d’un incendie.
Il s’agit, a expliqué Ibrahima Diony, de venir adresser les vœux de prompt rétablissement, d’apporter un réconfort moral aux patients, mais aussi et surtout de voir leurs conditions de prise en charge. Le visiteur du jour a remis à chaque structure visitée, une enveloppe symbolique de 500 000 Fcfa.
Les responsables des structures visitées ont profité de l’occasion pour attirer l’attention de l’édile sur les difficultés de fonctionnement auxquelles ils font face au quotidien. Il s’agit, entre autres, de l’insuffisance en équipements (lits, magasins de stockage et autres instruments de travail) et en personnel (un spécialiste pour plus de 15 patients par jour).
Pour le 2è adjoint au maire, ces difficultés sont réelles et constituent des facteurs qui limitent les capacités d’accueil de ces structures et les empêchent de satisfaire la demande croissante du fait de la démographie galopante de la ville de Bamako. Ibrahima Diony a donné l’assurance qu’une attention particulière sera accordée aux problèmes évoqués à travers la valorisation des méthodes de mobilisation des ressources et le management pour solliciter l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, notamment, dans le cadre de la coopération décentralisée avec certaines villes des pays du Nord.
L. ALMOULOUD

Source : Essor