En vue de présenter le bilan de sa mairie du 1 janvier au 30 juin 2019, le maire de la commune V du district de Bamako, Amadou Ouattara a organisé, le samedi 3 août 2019, à l’hôtel Olympe, son traditionnel déjeuner de presse.
Le déjeuner de presse était animé par le maire de la commune V du district de Bamako, Amadou Ouattara en présence de Mme Katilé Aïssata Sène, 2ème adjointe du maire et Adama Konaté, 3ème adjoint du maire.
Selon le maire de la commune V du district de Bamako, Amadou Ouattara, le montant de taxes mobilisées, pendant les six premiers mois de l’année 2019 s’élève à 46 274 800 de francs CFA.
Dans le cadre de la restauration et de l’amélioration du cadre de vie des populations, aux dires du maire, Amadou Ouattara, grâce à l’appui du partenaire Grands Paris SUD, en plus de la transformation en pavées des déchets plastiques, la rue 392 de Daoudabougou a bénéficié d’un financement à hauteur de 30 millions de francs CFA destinés à la réalisation de puisards dans les concessions riverains.
Le maire a également évoqué le lancement, le 2 février 2019, des travaux d’aménagement de voirie et de drainage des eaux, dans le cadre de la phase III du programme d’assainissement et de développement urbain de Bamako(PADUB) financé par l’AFD( agence française de développement) à hauteur de 4 924 060 974 de francs CFA, le lancement des travaux d’aménagement de l’ilot de Baco-djicoroni ACI par la cellule de suivi de la politique nationale de la ville( CSPONAV), le 23 avril 2019, financé à hauteur de 50.911.780 de francs CFA.
Toujours de l’avis d’Amadou Ouattara, le climat social qui était tendu, pendant un moment, en commune V, s’est apaisé présentement.
En terme de difficultés rencontrées pendant les six premiers mois de l’année 2019, le maire de la commune V a évoqué entre autres les jours de grève du personnel et des marches et sit-in; le non-paiement des taxes par les occupants des marchés sur 35 jours, soit du 15 mai au 16 juin 2019, pour un manque à gagner de 9.572.500 FCFA; le refus systématique de l’ enrôlement bioélectrique par les occupants des équipements collectifs marchands; le difficile recasement des 4.000 déguerpis à Mountougoula en raison des procédures non encore clôturées.
Gaoussou Kanté
Source: Malijet