C’était jour de fête mercredi 22 octobre 2014 dans le village de Madina Alahery situé à 8 km de Nioro du Sahel. Une grande cérémonie avait réuni les notabilités du village et des officiels comme le maire de Nioro Kalilou Diakité, Mme Diakité Aminata Guittèye, Directrice d’Académie, Drissa Gourou Sanogo, Directeur du CAP et Moussa Michel Cissoko, Directeur d’école. On notait aussi la présence de Samba Kane, le frère de Seydou Kane.

Tout ce beau monde était réuni pour le baptême de l’école fondamentale second cycle du village Madina Alahery. Désormais l’établissement porte le nom de Seydou KANE, homme d’affaires installé au Gabon ou il travaille principalement dans le BTP. Les habitants du village ont pris cette décision en reconnaissance des bienfaits de l’homme qui a déjà à son actif plusieurs réalisations parmi lesquelles on peut citer entre autres : des lots de fournitures scolaires, un centre de santé équipé, une mosqué, un château d’eau dans son village natal. Ils entendent ainsi immortaliser l’homme qui est à l’origine de la construction du second cycle dans ce village de 2000 âmes environ. L’établissement et ses servitudes ont été construits pour un coût de plus de 40 millions de FCFA. Ouvert en octobre 2010, l’établissement compte 114 élèves.

Enfant du terroir qui a effectué ses études primaires dans des conditions difficiles avec 16 kilomètres de trajet au quotidien, il s’est inspiré de son vécu pour corriger les insuffisances et réduire les obstacles liés à la distance et multiplier du coup les chances des enfants de son village natal. Celui qui a pour ambition des CLASSES POUR TOUS apporte ainsi sa pierre à l’édification nationale.

Cette reconnaissance des populations de Madina Alahery est une juste récompense pour cet homme qui a le cœur sur la main. En outre, Seydou KANE assure l’impôt de tout le village depuis une dizaine d’années déjà. Il envoie une vingtaine de personnes au pèlerinage par an et fournit deux cent tonnes de vivres aux populations nécessiteuses de sa terre natale tous les six mois. Pour Seydou KANE la solidarité n’a pas de limite.

Correspondance particulière