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M. Jean-Paul Lecoq, député GDR de la Seine-Maritime en France : « au sahel, l’armée française a échoué !»

Des députés français ont réagi contre les propos de Jean-Yves Le Drian sur la situation sociopolitique du Mali. Parmi eux, nous avons Le Coq qui a non seulement confirmé que l’armée française a échoué au Sahel, mais insiste d’écouter le peuple et non seulement ses dirigeants. Et d’ajouter que les sanctions de la CEDEAO contre le Mali ont été vécues comme ayant été pilotées par la France. Lisez !

« Le changement dans le Sahel nous oblige de modifier radicalement votre politique dans la zone. Au Mali et au Burkina Faso, le coup d’Etat militaire semble moins contesté que la présence française. Certains pensent même que la prise de pouvoir par les militaires est un gage de retour à la souveraineté. Entendez-le ! Les sanctions de la CEDEAO contre le Mali ont été vécues comme ayant été pilotées par la France, or elles vont appauvrir les maliens et les peuples aux alentours. Ça aussi vous devez l’entendre !
Le résultat de votre obstination ce que notre ambassadeur a été expulsé du Mali. Les peuples du sahel veulent se libérer d’un lien de subordination avec la France. Est-il monétaire ? Est-il économique ou militaire ? Les communistes pensent que se sont le trois à la fois. Il faut rebattre les cartes de la présence française au sahel. Les sociétés privées de sécurité comme Wagner ne sont là que parce que la politique française sahélienne a failli malgré le courage de nos soldats. Au Sahel l’armée française a échoué.
En conséquence, annoncé un plan de retrait de nos troupes avec un agenda concerté plutôt que les accords d’Alger qui vont déchirer le Mali. Soutenez le désarmement de tous les groupes armés comme proposé dans la feuille de route de l’USAKA. Rendez une deuxième fois leur indépendance à ces Etats. Mettez fin au francs CFA et aux pillages de ressources par le multi national française. Faite respecter la démocratie, écouter le peuple pas seulement leurs dirigeants. Le communiste et toutes les organisations de progrès surplace vous le demande. Nous l’avons constaté avec la plus grande gravité lors du colloque à Dakar, si vous aviez fait tout cela, ce coup d’Etat s’aurait heurté à une résistance populaire forte. N’est-il pas temps d’écouter les forces africaines du progrès ? »

Kossa Maïga

Source: Canard déchainé

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