Le monde entier célébrait hier, mercredi 17 octobre 2018, le 25 anniversaire de la déclaration de l’Assemblée générale des Nations-Unies du 22 décembre 1992 faisant du 17 octobre la Journée mondiale de la lutte pour l’élimination de la pauvreté. À cette occasion, les Nations-Unies ont rappelé les conséquences néfastes de la pauvreté dans le monde À l’occasion du 25 anniversaire de la Journée mondiale de la lutte pour l’élimination de la pauvreté, les Nations-Unies montrent, à travers son secrétaire général, Antonio Guterres, que « la pauvreté n’est pas uniquement un problème économique, mais plutôt un phénomène multidimensionnel qui englobe à la fois l’absence de revenu et l’inexistence des capacités de base nécessaires pour vivre dans la dignité. » Cet anniversaire a été une occasion particulière de montrer que des millions de personnes vivent dans l’extrême pauvreté. Ce qui engendre des conséquences désastreuses des conditions de travail, un logement insalubre, un manque d’aliments nutritifs, un accès inégal à la justice, une absence de pouvoir politique, ainsi qu’un accès limité aux soins de santé, précisent les Nations-Unies. C’est dans cette mesure que le thème retenu cette année est « S’unir avec les plus exclus pour construire un monde où les droits de l’homme et la dignité seront universellement respectés ». Cette journée a été une occasion favorable pour le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, d’expliquer sur son compte twitter : « Près de 1 milliard de personnes ont échappé à la pauvreté depuis le 1 jour de #EndPoverty il y a de cela 25 ans, mais beaucoup d’autres ont été laissés pour compte. Éradiquer l’extrême pauvreté est de maintenir les droits et la dignité de tous. »
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays