Les responsables du conseil interreligieux pour la paix et la cohésion sociale du Mali étaient face à la presse, le mercredi 9 décembre dernier, pour inviter leurs concitoyens au respect des mesures barrières. Ce, en réponse à la flambée des cas de contamination de la COVID-19.
C’est l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest sise à Hamdallaye qui a abrité cette rencontre du conseil interreligieux pour la paix et la cohésion sociale du Mali regroupant la communauté musulmane et chrétienne. Thème : conception et diffusion des messages de sensibilisation sur la COVID-19.
Les leaders religieux réunis au sein de conseil ont invité au respect « du lavage des mains, l’usage des gels hydroalcooliques, des mesures de distanciation sociale, le port du masque, l’observation de la toux dans le coude et pour les cas de constat de symptôme de la COVID-19 d’informer le service de santé le plus proche ». En formulant des prières pour les personnes mortes de la pandémie, le conseil a estimé que le respect de ces mesures permettra de sauver des vies, notamment celles des personnes vulnérables.
Invité pour la circonstance à faire un exposé sur la situation de la COVID-19, le médecin biologiste, Boubacar Dramé a fait la genèse de l’évolution de la pandémie au Mali en déplorant l’absence de dépistage agressif. Et d’ajouter que toutes les maladies à l’origine de la réduction du système humanitaire de l’homme sont des facteurs vulnérables à cette pandémie.
Parmi eux, il a cité les diabétiques, les personnes souffrantes de maladies pulmonaires, les vieilles personnes. Ce médecin biologiste de l’Hôpital du Mali estime que la 2ème vague de la COVID- 19 est plus contagieuse tant le nombre de patients hospitalisés est très élevé. « L’hôpital du Mali à 276 malades sur 81 lits dont un cas de décès par jour », a-t-il annoncé. Pour Dr. Dramé, les actes de négligences, la banalisation de la maladie sont aujourd’hui autant de facteurs qui contribuent à la propagation de la pandémie de coronavirus.
A cette occasion, il a été indiqué que la mauvaise presse qui a devancé les cas d’apparition de la pandémie au Mali serait l’une des raisons qui fait que le milieu religieux est réfractaire à la maladie.
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