L’AGETIC a abrité, hier, mercredi, l’ouverture d’un atelier de deux jours organisé par l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH), avec le soutien du PNUD. Une activité, qui entre dans le cadre du » Projet d’appui à la lutte contre la corruption et le monitoring des violations des droits de l’homme « .
Pour rappel, la Division des droits de l’homme et de la protection de la Mission de l’ONU au Mali (MINUSMA) a enregistré 617 atteintes aux droits de l’homme, commises par des groupes armés, entre janvier et juin 2021, dont 165 homicides. Cela représente une augmentation de quelque 37 % par rapport aux 449 atteintes aux droits de l’homme, dont 121 homicides, documentés d’août à décembre 2020. C’est au regard de cette situation que l’AMDH, avec le soutien financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a initié cet atelier.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire aux affaires juridiques et judiciaires de l’AMDH, Brahima Konaté, a informé que l’objectif de cet atelier est de former les points focaux et les organisations partenaires locaux en matière de technique de documentation, surveillance et rapportage sur des cas de violations des droits de l’Homme et des cas de corruption. L’exercice concernera les zones du projet, qui sont les régions de Ségou, Mopti, Bandiagara, Douentza Gao, Ménaka, Nara et Sikasso.
Il a toutefois invité la population à rester en veille et à remonter toute l’information en lien avec les cas de corruption et de violation des droits de l’homme à l’AMDH, » Nous allons travailler avec la Fondation Tuwindi, qui a développé une plateforme à partir de laquelle les gens peuvent dénoncer les cas. Et ces informations vont être traitées et transmises à qui de droit « , a-t-il fait remarquer.
O B
Source: l’Indépendant