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L’URD et sa gestion après le décès de son Président-fondateur: Les héritiers de Soumaïla Cissé déterminés à « parachever son combat et sa vision politiques »

Toujours en deuil suite au décès brutal de son président, le Bureau Exécutif National de l’URD révèle, dans une lettre circulaire datée du 25 janvier, qu’il lancera bientôt ses activités politiques. L’objectif ultime de cette relance est de  » parachever le combat et la vision politique de Soumaïla Cissé « , décédé le 25 décembre 2020 à Paris.

 

L’émoi, la tristesse et la désolation ayant suivi le décès de l’ex-Chef de file de l’Opposition sont toujours perceptibles au sein de sa famille politique. En effet, depuis le décès puis l’inhumation de son président-fondateur, l’URD a pris la décision de suspendre toutes ses activités politiques. Cela, pour observer un deuil jusqu’aux cérémonies de 40ème jour de la disparition de l’ex-triple candidat malheureux à la présidentielle.

Dans sa lettre circulaire, le bureau exécutif national de l’URD, qui remercie tous pour leurs contributions et compassion, appelle ses structures à rester unis et mobilisés. Il annonce, à cet effet, qu’il  » procèdera dans un bref délai au lancement de ses activités politiques dont l’objectif ultime est de parachever le combat et la vision politiques du président Soumaïla Cissé « . Lequel plusieurs fois candidat à la présidentielle  » rêvait d’un Mali uni, prospère, apaisé et sécurisé « .

» Plus que jamais, l’URD a l’obligation d’honorer la mémoire de l’honorable Soumaïla Cissé par une victoire éclatante aux prochaines échéances électorales « , précise le BEN dans sa lettre circulaire dont L’Indépendant a pu consulter. Cette déclaration intervient au moment les gens se posent la question : Qui pour prendre le flambeau laissé par Soumaïla Cissé ? Au-delà de tout, le défunt président-fondateur de l’URD s’était fixé l’objectif de redonner l’espoir aux Mali. Il n’a pas eu le temps de réaliser ce rêve car il est décédé le 25 décembre dernier à Paris des suites de la Covid-19. Cette disparition brutale avait été précédée par son enlèvement puis sa détention en otage pendant six aux mains des djihadistes qui l’ont libéré le 8 octobre en plus de trois occidentaux contre plus 200 prisonniers terroristes détenus à Bamako.

Moussa Sayon CAMARA

Source : l’Indépendant

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