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L’Untm soupçonné de «putschisme» par l’ONU

La raideur de la Centrale syndicale historique du Mali, lors de ses récents mouvements de grève, n’est probablement pas motivée par la seule poursuite des intérêts de travailleurs. C’est du moins une éventualité que n’écartent pas les Nations Unis – ou plus précisément son antenne malienne – dans le rapport trimestriel que ce dernier présente au Conseil de sécurité. «L’UNTM n’aurait pas pour seul objectif de s’attaquer à la question des conditions de travail dans les secteurs public et privé», relève-t-on dans ledit rapport, allusion faite à un possible coup de pouce de l’Union nationale des travailleurs du Mali à la déstabilisation du duo Bah N’Daw – Moctar Ouane par l’ancien CNSP. Toutes choses corroborées, selon certains

observateurs, par la suspension de la grève aussitôt le coup d’Etat du
24 Mai survenu ainsi que par le désamour qu’ont entretenu l’ancien pouvoir déchu et la Centrale syndicale,  suite aux déclarations de l’ancien président de la Transition à l’encontre des grévistes depuis Abidjan. Bah N’Daw a en effet provoqué les syndicalistes de
l’Untm en estimant en son temps qu’il était insensé de déclencher un mouvement de grève dans l’état où se trouve le Mali. Est-il possible que ça soit pour lui faire rendre gorge de cette déclaration que la Centrale syndicale s’est montrée inflexible jusqu’à la chute du pouvoir ?

L’officier le plus précoce de l’histoire du Mali

Président de la Transition depuis une semaine jour pour jour, suite à son investiture par la Cour suprême, l’ancien vice-président Assimi Goita est apparu comme l’officier le plus précoce de l’histoire. Pas seulement parce qu’aucun autre n’a été comme lui auréolé des armoiries de la République à moins de 40 ans, mais aussi par les péripéties exceptionnelles ayant jalonné un long parcours en si peu de temps et par lesquelles il est passé pour en arriver là. C’est ce qu’il ressort, en tout cas, du réquisitoire du Procureur Timbo, lors de la cérémonie d’investiture du tombeur de Bah N’Daw. En déroulant son brillantissime cursus, le magistrat a laissé s’échapper un détail pour le moins intrigant et qui mérite que l’on s’y attarde. Selon sa présentation, la carrière de Assimi Goïta a commencé par une affectation à Gao, en 2002, aussitôt après sa sortie de l’EMIA. En se référant à l’âge qu’on lui donne aujourd’hui, soit moins de la quarantaine, l’actuel chef de l’Etat devrait en avoir tout au plus 19 balais en acquérant le grade de sous-officier. Il s’agit là d’une exception qui ne pouvait passer inaperçu en son temps, à moins qu’il y ait tricherie sur l’âge, chose grave dans une armée.

Source: Le Témoin
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