L’Union européenne a condamné mardi avec fermeté l’enlèvement du président de transition du Mali, Bah Ndaw, ainsi que du Premier ministre Moctar Ouane.
L’enlèvement est survenu lundi soir peu après l’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement de transition au Mali.
Les 27 dirigeants européens se sont associés à la déclaration de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine et ont appelé à la libération immédiate et sans conditions des responsables enlevés.
“Ce qui s’est passé est grave. Nous appelons à un retour à la transition civile”, a souligné Charles Michel, président du Conseil européen.
L’UE s’est dite prête à envisager des mesures ciblées à l’encontre des dirigeants politiques et militaires faisant obstruction à la transition au Mali.
Au sujet du conflit israélo-palestinien, l’UE s’est félicitée de l’accord de cessez-le-feu conclu entre les deux parties, une étape nécessaire et importante vers la voie de sortie de crise.
L’UE continuera de collaborer avec les partenaires internationaux en vue de relancer le processus politique et a réaffirmé son attachement à la solution fondée sur la coexistence de deux Etats.