La coalition de l’opposition a appelé de nouveau à des manifestations durant trois jours à compter de ce 6 juin, mais aujourd’hui il n’y a pas eu de mobilisation. L’opposition parle d’intimidation.
Une journée de mercredi comme les autres à Lomé : circulation fluide, les activités économiques se déroulent normalement. Des manifestations ont pourtant été autorisées à Lomé et dans d’autres villes du pays où d’imposants dispositifs policiers et avec des consignes strictes sur le choix des itinéraires.
Présence policière renforcée
Seule présence inhabituelle, celle des forces de l’ordre et de sécurité positionnées à chaque coin de rue, notamment sur les axes choisis par la coalition de l’opposition pour ses trois jours de marche pacifiques.
Des axes strictement interdit par le gouvernement pour un quelconque rassemblement. Certains habitants de la capitale ont voulu se confier à nous.
“Je ne sais pas ce qu’ils espéraient avoir dans cette marche d’aujourd’hui, les marches agissent sur l’économie.”
“Moi je pense que les marches c’est une bonne chose étant donné que le gouvernement refuse de réagir par rapport aux demandes de la population. On souhaite que le gouvernement réagisse pour que les discussions reprennent dans les jours à venir pour que les marches cessent et qu’on trouve une issue à la crise togolaise. “
Reprise des discussions
Suspendu depuis le mois de février, le dialogue inter togolais est en phase de reprendre, en témoigne la réunion préparatoire organisée il y a quelques jours.
Une rencontre au cours de laquelle les émissaires de la CEDEAO et ceux de la médiation ghanéenne et guinéenne ont échangé avec l’opposition et le gouvernement pour définir une nouvelle feuille de route pour le dialogue.
Deutsche Welle