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L’opposition en colère après la débâcle de l’armée à Kidal : Le Premier ministre Moussa Mara « wanted »

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Déjà affaibli par l’achat d’un nouvel avion présidentiel, le gouvernement vient de recevoir un gros coup à la tête avec le débâcle de l’armée à Kidal.  Et l’opposition ne demande ni moins ni plus que la démission du Premier ministre, accusé dans une déclaration d’être un des principaux responsables du déclenchement de combats meurtriers à Kidal lors de sa visite.

 

Dans un communiqué publié le week-end dernier, l’opposition ne demande ni moins ni plus que la démission du Premier ministre. « Le président de la République, le Premier ministre et tout leur gouvernement sont les principaux responsables de la tragédie de Kidal et de l’humiliation de notre pays (…) Face à la gravité de la situation, nous exigeons la démission du Premier ministre Moussa Mara et la dissolution du gouvernement », ont exigé dans leur déclaration l’URD de Soumaïla Cissé, le Parena  de Tiébilé Dramé et le PRVM/Fasoko.

Ils soulignent que   »Le président doit dire toute la vérité au peuple sur la visite du Premier ministre à Kidal et sur l’opération du 21 mai ». Tout en appelant les Maliens à « l’union sacrée » autour de l’armée, ils dénoncent que « de toute évidence, cette opération militaire, comme la visite du Premier ministre à Kidal, a été improvisée, conçue et mise en œuvre sans la préparation minutieuse qu’exige une décision d’une telle importance pour le pays. Nos soldats (…) ne sauraient être tenus responsables de cette débâcle militaire ».

 

Les trois partis dénoncent par ailleurs « les groupes armés et leurs actions barbares ». Ils réclament d’eux la libération des prisonniers qu’ils détiennent et l’évacuation des bâtiments de l’Etat qu’ils occupent dans le Nord du pays.

 

Le gouvernement prétend que le 21 mai les militaires ont échoué à Kidal à cause « des problèmes de coordination, de renseignement ». Le président Ibrahim Boubacar Kéita a regretté jeudi « l’impatience » de soldats impliqués dans les affrontements.

 

 

Y. C.

SOURCE:L’Indicateur du Renouveau

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