Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD), Mohamed Ag ERLAF, a présidé le jeudi dernier, l’ouverture de l’atelier de validation des propositions de modification nouvelle mouture de la loi de la loi électorale, au grand hôtel de Bamako.
La tenue de cette rencontre s’inscrit dans le cadre du souci du département en charge des questions électorales d’associer tous les acteurs à la validation des propositions de la modification de la loi électorale.
Cette rencontre a regroupé, pour deux jours, les membres du cabinet du MATD ; le directeur général de l’Administration du territoire ; les représentants de la délégation générale aux élections (DGE) ; les représentants de l’opposition ; de la majorité ; des partis non alliés ; de la société civile.
Étaient également conviés, à cette rencontre, les représentants des groupes armés signataires de l’accord pour la paix (Plateforme, CMA) ; le représentant du bureau du Haut représentant du président de la république pour la mise en œuvre de l’Accord ; un représentant de la MINUSMA ; un représentant du MC-ATT, etc. Quant à la facilitation, elle était est assurée par le directeur de la Division électorale de la MINUSMA, Martin NADON.
À l’ouverture des travaux, le ministre Mohamed Ag ERLAF a rappelé que notre pays s’apprêtait à organiser, au cours du deuxième semestre de l’année 2018, les élections présidentielles et législatives.
Ainsi, a-t-il fait savoir, en vue de mieux aborder ces rendez-vous électoraux majeurs pour notre pays démocratie et dans le but de restaurer et de renforcer la confiance de tous les acteurs les acteurs dans le processus électoral afin d’aboutir à des élections inclusives, transparentes, crédibles apaisées, son département a engagé un processus de consultation de tous les acteurs impliqués dans la gestion des élections.
À cet effet, la classe politique et les structures impliquées dans l’organisation des élections ont été invitées à faire des propositions pour améliorer le processus. Les propositions recueillies à l’issue de ces différentes consultations nécessitent, selon les responsables du département, une modification de la loi électorale.
C’est pour valider les modifications engendrées par ces propositions à la loi électorale que le MATD a initié cette rencontre, dont les travaux se sont déroulé les jeudi et vendredi derniers au grand hôtel de Bamako.
Par ailleurs, ledit atelier donne suite aux différentes initiatives que le Premier ministre a eues avec la classe politique.
« Avant de procéder à l’organisation matérielle de ces élections, le gouvernement a jugé utile de revisiter notre loi électorale », a expliqué Ag ERLAF. Car, a-t-l souligné, ‘’qui parle de transparence, de climat apaisé, parle de confiance’’.
« Il s’est avéré que cette pratique, par le passé, a entrainé un manque de confiance entre les acteurs », a-t-il dit.
Il également insisté sur le fait que le but de l’exercice auquel est convié les acteurs du processus électoral était d’identifier les éléments de notre pratique électorale qui pourront faire l’objet d’amélioration afin que cette confiance revienne.
« Il ne s’agira pas pour nous de réécrire la loi électorale ni de redéfinir les missions des différentes institutions qui concourent à l’organisation des élections », a-t-il précisé.
À l’issue des travaux, l’engagement a été fait que les propositions consensuelles seront communiquées au gouvernement qui les transmettra à son tour à l’Assemblée nationale pour examen et adoption…
Par Abdoulaye OUATTARA
Info-matin