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Loi d’entente nationale

Le président IBK veut faire une loi sur l’entente nationale. Il l’a fait savoir dans son discours de nouvel An. IBK a mis un accent particulier sur la tenue de la Conférence d’Entente Nationale (CEN), qui s’est tenue en mars-avril de l’année 2017. Cette conférence, aux dires d’IBK, a posé le juste diagnostic sur la situation du Mali et proposé des solutions idoines. C’est ainsi que la Charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale, issue des conclusions de la CEN, reconnaît les causes profondes des crises qui ont ébranlé la République du Mali tout au long de son histoire. Partant de ce constat, elle dégage des mesures pour consolider la paix, reconstruire l’unité nationale et conforter la réconciliation nationale. «Concernant le dernier point, la Charte propose des mesures spéciales de cessation de poursuite ou d’amnistie en faveur de certains acteurs de la rébellion armée de 2012. Suivant ces recommandations, je ferai initier dans les semaines qui viennent un projet de loi sur l’Entente nationale. Ce texte proposera notamment : -l’exonération de poursuites de tous ceux impliqués dans une rébellion armée, mais qui n’ont pas de sang sur les mains ;-des mesures d’apaisement après l’accélération des procédures en cours et les réparations accordées aux victimes reconnues ;-un programme de réinsertion pour tous ceux qui déposeront les armes et s’engageront publiquement à renoncer à la violence», promet IBK.

L’équipe du Tigre

La nouvelle équipe gouvernementale formée le 30 décembre 2017, avec à sa tête Soumeylou Boubèye Maïga dit le Tigre de Badala, compte 37 membres. 80% des membres de l’équipe sortante restent à la tête de leur département ministériel. Ce gouvernement est le 6ème du président IBK et Soumeylou Boubèye Maïga est son 5èmePremier ministre en moins de 5 ans. 29 hommes, 8 femmes, 6 nouveaux entrants avec 31 membres de l’équipe sortante. Parmi les ministres sortants,  il y a  Abdoulaye Diop des Affaires étrangères, remplacé par Tièman Hubert Coulibaly, précédemment à l’administration territoriale ; Me Kassoum Tapo, ministre des Droits de l’homme, a cédé sa place à l’avocate Me Kadidia Coulibaly Sangaré. Mohamed Aly Bathily des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Koniba Sidibé du Secteur privé et l’Investissement et Ly Tahara Dravé de l’Elevage et de la Pêche sont les sortants.

Organisation des élections

La nouvelle équipe gouvernementale aura comme mission principale, l’organisation des différentes élections. C’est ce que le président IBK a dit lors de son discours de nouvel An. «L’année 2018 est perçue par beaucoup comme celle de toutes les alertes. Car elle abritera trois grandes consultations électorales, chacune portant en elle sa charge d’incertitudes et de tensions. Il me paraît d’une extrême importance de mettre fin à certaines supputations. Je donne ici l’assurance que toutes les élections et -plus particulièrement la présidentielle et les législatives- se tiendront dans le respect des délais constitutionnels. Le Gouvernement a reçu instruction de développer toutes les actions nécessaires pour que les citoyens maliens puissent accomplir leur devoir civique en toute quiétude».

Rappel

Après l’indépendance, les Maliens pensaient que le président Modibo Keita était irremplaçable. Le général Moussa Traoré l’a remplacé ; GMT a 3 fois le règne de Modibo. Ce dernier était devenu sûr de lui-même qu’il avait méprisé le mouvement démocratique fabriqué par la fondation Daniel Mitterrand. Vint ensuite le félon ATT qui, à travers une élection truquée, a fait élire Alpha Oumar Konaré qui lui a promis d’affaiblir l’Adéma pour le faire revenir. ATT a failli finir ses 10 ans. Amadou Haya Sanogo l’obligea à descendre de la colline de Koulouba sur le dos du commandant Abidine Guindo. IBK se faisant passer pour un «naloma» a trompé Amadou Haya Sanogo contre le Pr. Dioncounda Traoré, pour se faire élire en complicité avec Hollande, le président français. SBM ne va-t-il pas précipiter la fin de règne du Mandé Mansa ?

Même appellation

On se demande comment les autorités maliennes préparent ou rédigent les documents administratifs, surtout les décrets de nomination des membres du gouvernement. Le 10 avril 2017, le décret nommant Abdoulaye Idrissa Maïga, Premier ministre, n’abrogeait pas celui de Modibo Keita. Ce dernier pouvait rester à sa place sur la base des textes. Cette année encore, les mêmes erreurs reviennent. Comme par exemple le nom du ministre de la Communication et de l’Économie numérique. Celui-ci s’appelle Arouna Modibo Touré et non Modibo Arouna Touré, comme stipulé dans le décret n°2017-1034 P-RM du 30 décembre 2017. Mieux, certains départements ont les mêmes noms : développement industriel, investissement et promotion du secteur privé ; développement local et administration territoriale, ou encore ministère du désenclavement et l’autre ministère des infrastructures, pour pratiquement la même mission, sinon la même signification. Il reste à savoir la clé de répartition des prérogatives des ministères.

Coup d’Etat déjoué

Une tentative de déstabilisation du pouvoir au Burkina Faso a été déjouée, selon les autorités burkinabè. Et c’est le colonel Serge Alain Ouedraogo qui en était le cerveau, il a été entendu. L’ex-chef d’état- major adjoint de la gendarmerie, le colonel Serge Alain Ouedraogo, a été interpellé le 31 décembre et est entendu à la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur la présumée tentative de déstabilisation du régime de Roch Kaboré, a appris Radio Oméga de sources proches du dossier. Aucune précision pour l’heure s’il est impliqué dans le projet d’atteinte à la sûreté de l’État, ou simplement interrogé sur cette affaire dans laquelle le colonel Auguste Denise Barry a été également interpellé et en garde à vue depuis le vendredi 29 décembre dernier. L’ex-ministre de la sécurité sous la transition est lui aussi soupçonné de fomenter une opération de déstabilisation du régime du président Kaboré. Réputé proche de l’ancien Premier ministre de la transition Yacouba Isaac Zida, en exil au Canada, Auguste Denise Barry dirigeait jusqu’ici le Centre d’études stratégiques en défense et sécurité (CESDS). En 2011, il fut ministre de la Sécurité sous Blaise Compaoré pendant trois mois.

Le Tigre de Badala aux commandes

Le mardi 2 janvier 2017, il y a eu la passation des pouvoirs à la primature. Le Héron de Temera Abdoulaye Idrissa Maïga, Premier ministre sortant, passe le témoin au Tigre de Badala  Soumeylou Boubèye Maïga, nouveau chef du gouvernement. C’est après avoir rencontré et remercié très chaleureusement les membres de son cabinet au grand complet, que le Premier ministre sortant Abdoulaye Idrissa Maïga a reçu son successeur Soumeylou Boubèye Maïga, pour la cérémonie solennelle de passation des pouvoirs dans son bureau situé au quatrième étage de la Primature. Après un bref échange sur les dossiers brûlants de l’heure et la signature des documents marquant la passation des pouvoirs, les deux personnalités ont, dans une atmosphère cordiale et fraternelle, émis le vœu ardent de voir la nouvelle équipe gouvernementale remporter de nouvelles victoires sur les chantiers de la paix et de la cohésion sociale. Le nouveau Premier ministre a ensuite raccompagné son prédécesseur dont il a salué les grandes qualités d’homme d’Etat et surtout le sens élevé de la patrie. Soumeylou Boubèye Maïga s’est engagé à tout mettre en œuvre pour consolider les acquis de l’équipe sortante et surtout de redonner à nos compatriotes de réels motifs d’espoir pour un avenir meilleur en redoublant d’efforts pour trouver des réponses réalistes et durables aux grandes préoccupations de nos compatriotes, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur.

La gaffe du Pasteur

Un pasteur se trompe de fichier sur son ordinateur et diffuse un film porno en plein culte. C’est le dernier scandale que viennent de vivre les paroissiens d’une église dont nous taisons le nom par discrétion. En plein culte de Dimanche, le pasteur de l’église veut faire visionner à ses ouailles, comme c’est devenu la mode, des vidéos de témoignage des gens qui ont fait fortune ou réussi à s’en sortir dans leur vie, avant dénuée de sens et fade. Sauf que, au lieu de cliquer son ladite vidéo, l’homme de Dieu se trompe de fichier et appuie sur une toute autre vidéo. Une vidéo pornographique s’affiche alors sur les écrans plats de l’église, provoquant un énorme brouhaha dans la salle. Les pasteurs qui trimballent une bible dans une main et des films pornographiques dans l’autre, c’est devenu courant dans toutes nos sociétés africaines quand ce n’est pas des scandales pédophiles au sein des églises occidentales.

Une page noire

L’année débute et la question que chaque Malien doit se poser est : ai-je envie de voir mon pays vivre 5 années comme il a vécu les 5 dernières ? Le manque de projection et la gestion au jour le jour, sans que personne ne puisse dire voilà le plan, dans un Mali où chaque victoire potentielle est transformée en défaite patente interpelle chacun de nous. Après maintes hésitations, voilà qu’est nommé à 6 mois des élections le Premier ministre qu’il aurait fallu nommer il y a déjà deux ans, si l’on voulait autre chose qu’une simple gymnastique électorale. À part cela, rien de nouveau sous le soleil du Mali. Rien sinon la confirmation de l’ancrage patrimonial du pouvoir et des relents de népotisme… Une jeune femme a été assassinée récemment par un mari infâme. Au-delà de la violence faite aux femmes, ce qui interpelle également est que non seulement ce crime fut commis à la présidence de la République, mais que la victime, son mari, son père y travaillaient tous. Comment toute une famille peut-elle être employée à la présidence sous prétexte d’amitié ? L’État ce n’est pas la famille, ni l’apologie de l’incompétence, le Mali ce n’est pas un clan, mais un peuple. Il y a 4 ans, d’aucuns disaient que l’heure n’était pas au bilan, peut-on dire la même chose aujourd’hui ? Doit-on croire que le futur sera différent ? Le nouveau Premier ministre, au regard de son parcours, sera sans aucun doute un élément d’équilibre, encore faudrait-il qu’on le laisse travailler. Or, rien n’est moins certain. Une chose est sûre, le vase est presque plein, et quelques gouttes d’erreurs suffiront à  définitivement s’aliéner un peuple, qui aspirait à mieux que ce que nous avons vu jusqu’à présent. Or, que cela soit l’actuel ou un autre, cette année 2018 s’achèvera avec un nouveau président. Et c’est le peuple qui décidera s’il veut vivre cette même gouvernance jusqu’en 2023. Bonne année à tous. Dieu veille.

Le Tigre de Badala devient PM

IBK tourne le dos au Rpm, «péwou péwou» ! Le seul des 5 PM de Mansa IBK est débarqué en pleine journée. À sa place, le chef d’un nouveau petit parti dont le président-fondateur n’a jamais occupé le moins poste électif. Il n’a même pas été battu dans une élection. C’est un mépris royal pour le Rpm, le parti qu’il a fondé ou qui a été fondé pour lui. C’est une humiliation magistrale. Une gifle sans gant. Une multiplication par zéro. IBK a déjà dit publiquement que ce n’était pas le Rpm qui l’a fait élire. IBK a nommé 3 PM dont aucun du Rpm. C’est une gamelle personnelle pour Treta, le président du parti. Son rival est parti de la Primature et il devait croire que son temps était venu. Que non ! Le Rpm doit aller se jeter dans un puits. Ou rejoindre l’opposition. Ou se dissoudre dans un verre d’eau, le verre d’eau de la petitesse. Les regards se tournent vers Treta, Gano, Abdramane Sylla et les autres : est-ce que vous oserez sortir et affronter les regards drapés dans les couleurs du Rpm ? Le ridicule tue partout sauf au Mali, mais il y a une limite non ?

Tombouctou premier

Le samedi 31 décembre 2017, les rideaux ont été tirés sur l’édition spéciale de la Biennale 2017. C’était au Palais de la culture Amadou Hampâté Bah, salle Bazoumana Sissoko. Bréhima Mariko (Président), Youssouf Doumbia (rapporteur), Hèlene Diarra, N’Diaye Mour Diaye, Samba Niaré, Mohamed Tita, Massambou Wele Diallo constituent le jury. Classement par discipline : pièce de théâtre : 1er, Bamako, 2e Sikasso, 3e Tombouctou ; Orchestre : 1er Mopti, 2e Bamako, 3e Taoudeni. Ensemble instrumental : Sikasso 1er, 2e Bamako, 3e Taoudeni ; Danse traditionnelle : Kidal 1er, Ségou 2e, Sikasso 3e, Chœur : Bamako 1er, Tombouctou 2e, Gao 3e. Solo de chant : Bamako 1er, Taoudeni 2, Tombouctou 3e. Classement général 1er : Tombouctou avec 96 points, 2ème Bamako avec 95 points, 3ème Kidal avec 86 points. Bamako a eu le prix spécial du président de la République, un équipement d’orchestre au complet.

Le Reporter

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