L’obsession du général démissionnaire, Moussa Sinko Coulibaly pour le pouvoir fait peur. Pourquoi est-il autant pressé de diriger les maliens ?
Le pouvoir n’est pas une œuvre humaine. Moussa Sinko Coulibaly doit tout au moins comprendre que c’est Dieu qui le donne. Si le pouvoir était la volaille, il l’aurait acheté. Son obsession à s’asseoir dans le fauteuil présidentiel est si ardente qu’il ne cache plus son envie de voir IBK lui céder la place. Par presse interposée, et partout, l’homme dit à qui veut l’entendre qu’il veut le changement en 2018. Récemment dans les colonnes de notre confrère « Le Pays », il est encore revenu sur le sujet toujours avec la même fougue.
« Rien ne m’arrêtera d’amener le changement », a-t-il déclaré. L’insolence habituelle de l’homme est dans sa plus grande expression. On se rappelle de la fameuse déclaration de l’homme il y a quelques temps : « Je mettrai la barre très haut ». Quelle barre, il compte mettre haut ? La barre de l’argent ? Veut-il dire que les Maliens sont des bétails qu’il pourra acheter à coup d’argent ? S’il était possible d’acheter tout le Mali, Moussa Sinko Coulibaly l’aurait fait rien que pour être Président. Cette forme d’avidité inquiète.
Que veut-il en faire pour être si tant pressé de le conquérir ? Il en est obsédé au point de mobiliser d’anciens chefs d’État et hommes politiques à sa cause. Mais la sagesse enseigne que les plus grandes victoires se gagnent dans l’humilité. Ses agissements renseignent à suffisance sur ses desseins. Le Mali n’est pas prêt à descendre si bas. Le temps est le meilleur conseiller.
Aujourd’hui, prêter attention à ce que dit Moussa Sinko Coulibaly, ex-général de l’armée malienne et ex ministre de la République, sur la gouvernance d’IBK, c’est prêter flanc aux excès d’une personnalité controversée, qui, depuis des lustres nous a déjà habitués à tout et son contraire. Ses sorties médiatiques participent à une vaine cabale contre des compatriotes qui agissent, malgré tout, pour sortir le pays de l’ornière.
Les vraies raisons de l’attitude de l’ancien général, Moussa Sinko Coulibaly, sont donc ailleurs. Quand on sait qu’à la suite de son attitude après son éjection du gouvernement IBK, il s’était rendu au domicile du président pour plaider sa cause, on comprend que n’ayant pas eu ce qu’il souhaitait, il se comporte ainsi aujourd’hui.
Cyrille Coulibaly
Source: Nouveau Réveil